6h50,
Premières larmes au décollage…Mais au fond, c’est peut être plus la fatigue de n’avoir que peu dormi les jours précédents afin de profiter au maximum de mes amis et de ma famille.
8h35, Aéroport d’Amsterdam. J’ai deux heures pour trouver le guichet des correspondances pour acquérir ma carte d’embarquement pour Minneapolis (ce serait trop simple d’avoir la totale au départ ?). Heureusement que l’étudiante à côté de laquelle j’ai voyagé connaît l’aéroport et sait m’indiquer la bonne voie. J’arrive donc rapidement au guichet, où l’on me donne un billet provisoire en m’expliquant qu’il est complet… Premier coup de stress. Passage à la douane, où je me rend compte au passage que le billet que l’on m’a donné ne comporte pas le même numéro de vol, ni la même heure… Je me rends donc à la porte d’embarquement. Un officier me pose alors tout un tas de questions (en anglais bien sûr, comme si j’avais la tête à comprendre ce qu’il me disait…) : qui vous a amené à l’aéroport ? des proches vous ont-ils fait des cadeaux ? pourquoi allez vous aux Etats-Unis ? Mais ce sont les hommes qui font des études d’ingénieur! … Après s’être assuré que je suis en règle, il m’envoie vers le guichet où l’on me confirme qu’il n’y a plus de places assises et qu’on m’appellera une fois que le problème sera réglé. Et là, je dis merci Lucile pour les caramels, car ils m’ont bien aidé à supporter ces quelques minutes de stress ! ;-)
Une femme s’approche de moi avec une carte d’embarquement à la main, portant le numéro d’une place, côté fenêtre qui plus est ! J Gros soulagement. Et c’est parti pour 7 heures de vol au dessus de l’Atlantique. Heures durant lesquels : j’écris, je mange, je dors, je remange, je redors. Au moins, ça a le mérite de passer vite !
Au dessus de la région des grands lacs.
12h35, Aéroport de Minneapolis, Minnesota. Sortie de l’avion, re-coup de stress : beaucoup de monde à la douane. Vais-je réussir à attraper mon dernier avion ? En plus de ça, j’ai eu le malheur d’indiquer sur les formulaires distribué dans l’avion que je transportais de la nourriture (je ne monterai plus à bord avec une mandarine sans être sûre de la manger de suite !). Il faut donc que je récupère mes valises et que je les refasse passer dans une machine à rayons X avant de les renvoyer vers les soutes. Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai une carte d’embarquement à me procurer, moi. Je note la porte d’embarquement de mon vol. A l’autre bout de l’aéroport (près de 30min de tram et marche à pied…). J’arrive à la porte en avance, mais un autre vol est indiqué, et je n’ai toujours pas de billet…Je vais voir l’homme au guichet, qui me le sort immédiatement, avec pour seule information mon nom de famille. Vive l’informatique, et débrouillez vous ! J’attends plus d’une demi heure. Avant de m’apercevoir que l’embarquement a changé de porte… Bon cette fois ça y est, j’embarque dans mon dernier avion (évidemment, ce n’ est pas le même gabarit que le précédent !
Minneapolis vu du ciel...
17h15, Aéroport de Hancock, Michigan. Enfin arrivée ! Et un employé de l’université m’attend déjà pour m’emmener à Houghton. En plus, mes deux valises sont là ! Quand je pense qu’en Europe on les perd toujours…
Je donne l’adresse de la maison dans laquelle je suis sensée habiter ce semestre, sans avoir eu de nouvelles de mon colocataire ces derniers jours…
18h : Hougthon. Zack, un de mes colocataires américains est là mais ne m’attendais pas du tout. Matt ne l’a donc pas averti que je devais arriver ce soir. Peut être ne le sait-il toujours pas d’ailleurs, au vu de la fréquence à laquelle il regarde ses mails… Peu importe, Zack me fait entrer, me montre ma chambre (Matt avait pris soin de mettre nos noms dessus et de laisser un message d’acceuil) et me fait visiter la maison. Il est vrai que j’aurais rêvé mieux niveau confort, mais bon, elle est bien placée, c’est l’essentiel (je vais finir par croire que je suis cataloguée aux logements délabrés mais bien placés et bon marché…). On discute un peu (je ne comprends pas la moitié de ce qu’il me dit, vive l’accent américain, ça va être fun…), puis je lui fait comprendre que je suis vraiment crevée et que j’ai bien besoin de dormir. Je range mes affaires, petit coup de blues en tombant sur quelques surprises dans mes valises, et longue nuit de récupération.
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