mardi 30 août 2011

Qui a dit que la peine de mort était abollie?

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Ex-Indian PM Gandhi's killers to hang next month

CHENNAI, India, Aug 27, 2011 (AFP)


Three men convicted of the 1991 assassination of then Indian prime minister Rajiv Gandhi will be hanged early next month, a senior jail official has said.

The announcement late Friday that the executions would be carried out on September 9 came after India's president rejected mercy pleas from the three men earlier this month.

If they go ahead as scheduled, the executions will be first in India since 2004, when a former security guard was hanged for the rape and murder of a 14-year-old schoolgirl.

"The three men have been informed about the date of the hanging," said S. Arivudainambi, chief of the prison in the southern city of Vellore, where the convicts are being held, west of Tamil Nadu state capital Chennai.

The three men, Murugan, Santhan and Perarivalan -- all known by one name -- have now appealed to Tamil Nadu chief minister Jayalalitha to save them from the gallows.

Students and lawyers have also been protesting against the executions.

All three men belonged to Sri Lanka's Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE) militant group, which was accused of plotting the May 21, 1991 murder of Gandhi by a female suicide bomber.

Gandhi had become India's youngest ever prime minister after his mother, former premier Indira Gandhi, was assassinated in October 1984, and ruled until losing an election five years later.

The shredded clothes and the shoes Gandhi was wearing when he was killed while on an election tour in southern India 20 years ago remain on display in a museum in the national capital Delhi.

Although the Supreme Court upheld the original death penalty verdict for the three convicts it later commuted the capital punishment to life in prison for Nalini Sriharan, an Indian Tamil woman who was also convicted.

The three men had sought a presidential pardon after the top court's verdict.

The LTTE, wiped out by Sri Lankan forces in 2009 following a bloody offensive by government troops on the island, always denied its hand in Gandhi's assassination.

But the militant group's now-slain leader Velupillai Prabhakaran went on to honour the assassin's father as a "great person who contributed to the Tamil cause."

Gandhi's killing was seen at home as retaliation for a 1987 Indian government pact with the Sri Lankan government to disarm the guerrillas, who had been trained and armed by New Delhi in the early 1980s.

In May, India's president rejected a mercy petition from a murderer in the northeastern state of Assam, leaving the state scrabbling to find a hangman.

Many of the small number of known hangmen nationwide have either died or retired in recent years.


lundi 29 août 2011

Le militant anticorruption rompt son jeûne devant une foule ivre de joie

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Je ne sais pas si, entre la crise européenne et l'affaire DSK, les news de l'Inde parviennent jusqu'en France, alors je me fais médiateur d'une affaire qui occupe bien le pays: la lutte contre la corruption (au niveau du gouvernement principalement). Anna Hazare, militant anticorruption, a jeûné pendant 12 jours jusqu'à ce que le gouvernement central accepte de prendre en compte sa proposition de loi durant la session du Parlement en cours. Dépêche AFP:


NEW DELHI, 28 août 2011 (AFP) - Une marée humaine a tangué de joie dimanche à la rupture du jeûne du militant anticorruption Anna Hazare, considérant que sa victoire sur le pouvoir, qui a accepté de prendre en compte ses demandes, était celle de tout un peuple redevenu "fier" d'être indien.

Des dizaines de milliers de personnes ont afflué, à pied, à moto, en rickshaw ou en taxi vers une esplanade du centre de New Delhi, pour assister à un moment "historique", sous le regard passif de forces de police débordées.

Sous une chaleur moite de fin de mousson, les partisans en sueur arboraient crânement des drapeaux indiens et s'étaient coiffés d'une calotte blanche, la même que portait Gandhi et remise au goût du jour par Anna Hazare, fervent admirateur du héros de l'indépendance.

"C'est un jour historique pour le pays. Le gouvernement a complètement échoué. Maintenant, il va devoir rendre des comptes au peuple", assurait un militant de 36 ans qui n'a donné que son prénom, Paresh. "Hazare représente l'homme de la rue. Sa victoire est notre victoire".

Les partisans se targuaient aussi d'avoir fait plier l'Etat sans violence.

"Nous ne sommes pas à Londres ! Ici, rien n'a été cassé. C'est une révolution qui s'est déroulée pacifiquement", soulignait Rahul Karan, un ingénieur en informatique de 31 ans, faisant allusion aux récentes émeutes dans la capitale britannique.

Puis la voix d'Anna Hazare a retenti et la foule a retenu son souffle, avant de reprendre à l'unisson son slogan, comme un mantra religieux.

"Je jure que je ne recevrai jamais de pots-de-vin !", scandent les manifestants, levant les bras au-dessus de leur tête dans un signe de renoncement total.

"Tant de gens sont venus de tout le pays pour le soutenir, avec leur propre argent, alors que les partis politiques paient les foules pour s'assurer qu'il y aura du monde à leurs rassemblements", ironisait R.S. Mangat, consultant technique dans l'industrie papetière.

"Aujourd'hui, nous sommes fiers d'être indiens. On a réussi sans aucune violence. Vive notre mère l'Inde", s'enthousiasmait cet homme de 68 ans.

Devant des dizaines de caméras de télévision, Anna Hazare a interrompu son jeûne en buvant quelques gorgées de lait de noix et de miel.

"Nous avons montré au monde comment mener une agitation pacifique. Le Parlement a dû s'incliner devant le pouvoir du peuple, mais notre lutte ne s'arrête pas là. Nous voulons changer le pays, mais dans le cadre de la Constitution", a-t-il lancé.

La veille, le militant avait accepté de cesser sa grève de la faim après avoir arraché des concessions aux parlementaires.

Sa campagne contre la corruption, dont le foudroyant succès populaire a ébranlé le gouvernement, s'était cristallisée sur un projet de loi visant à créer un poste de médiateur de la République devant surveiller les hommes politiques et les bureaucrates.

Anna Hazare exigeait le retrait du texte et l'adoption d'une version plus radicale. Il avait entamé pour cela une grève de la faim le 16 août.

Samedi, le ministre des Finances, Pranab Mukherjee, a indiqué que les parlementaires avaient accepté le principe des propositions d'Anna Hazare.

Il s'agit de la création d'un médiateur de la République dans chacun des 29 Etats de l'Union indienne, de la rédaction d'une "charte du citoyen" expliquant les droits du peuple et de l'extension des pouvoirs du médiateur à tous les fonctionnaires du gouvernement.

Le ministre de la Justice Salman Khurshid a félicité dimanche Anna Hazare pour son action "réussie et pacifique", ajoutant que "la société civile devrait jouer un rôle important dans le système politique du pays". "Ce mouvement a été exemplaire", a-t-il conclu.

La tactique du militant a toutefois également fait l'objet de virulentes critiques.

"L'homme qui est devenu le héros de la classe moyenne indienne est sur le plan idéologique un quasi-marxiste dans sa haine des riches et un quasi-anarchiste dans son mépris de la démocratie", écrivait ainsi un éditorialiste du quotidien Sunday Express.

vendredi 19 août 2011

Khajurâho, cité du Kâmasûtra...

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Tout de suite, les préjugés...Moi je n'ai pas choisi, c'est ma coloc qui m'a invité à la rejoindre avec ses amis pour un weekend à Khajurâho, petite ville du Madyha Pradesh, au sud-est de Delhi.

Après une bonne nuit en train-couchette (si si, on y dort super bien!) accueil en fanfare par les gérants d'hôtels et leur joyeuse équipe, car dans cette ville très touristique, en saison basse, la concurrence est rude pour attraper le client...



Pas sûr que le chai gratuit et les tambours fassent tant leur effet... on optera pour un hotel moins "m'as-tu vu", le "Zen Hotel", conseillé par un jeune indien rencontré dans le train (l'hôtel de son oncle, comme par hasard, et c'est son frère qui nous y conduira... ne serait-ce pas aussi sa mère qui y fait les massages???). C'est en tout cas dans un très joli jardi zen que nous prendrons notre breafast...
... avant de nous décider pour la location de vélo pour nous rendre aux Raneh Falls, à plus de 20km de la ville. Pour que 8 jeunes de 22 à 28 ans s'accordent sans hésiter à pédaler 50 bornes sur des vélos indiens, il faut vraiment qu'ils soient en manque de sport! c'est bien le cas, car aucun de nous n'a encore pu trouver sa passion sportive à Delhi...

Arrivée au fleuve Ken, sous la pluie:




ça c'est de la cascade! avec le paysage sauvage, ça vaut largement les chutes du Niagara!








Sur le retour, de nombreuses pauses photos s'imposent... pour le paysage bien sûr, mais surtout pour nos fessent qui souffrent!




un autre type de faune locale:

je suis étonnée que ma coloc n'en est pas ramené un!


De retour à Khajurahô, déjeuner bien mérité en terrasse avec vu sur les temples.
Bien mérité, car nos estomacs réclament famine (on a commencé à 10h et il est 16h), et que nos derrières une vraie chaise! (Je vous lance le défis de faire 50km sur une bicyclette indienne crevée...).




Visite des temples le lendemain.
Le complexe date de la dynastie des Chandela, au Xème siècle, et comptait 85 temples à l'époque, mais il n'en reste que 22 aujourd'hui.
Commençons avec le plus récent, qui symbolise les 3 religions de l'Inde: de gauche à droite: Hindouisme, Bouddhisme et Islam.
Le phacochère, animal sous la forme duquel le dieu Krishna s'est incarné pour sauver la déesse de la Terre (disparue de la sculpture: il ne reste que les pieds)

Tout les temples sont dédiés à des dieux divers et variés, mais plusieurs le sont à Shiva, le plus respecté, ainsi qu'à son épouse Parvati.








Notre dieu Shiva en question, reconnaissable à son trident et son cobras:




Frise de Shiva et son instrument:

Ganesh, fils de Shiva:



l'art de se faire belle:
le scorpion, symbole de la sensualité, souvent visible sur les jambes des femmes:


intérieur de temple:


d'après le guide, il faute se masser les seins pour qu'ils deviennent aussi gros et ronds...
les filles, à tester!

on enchaine avec les les scènes de chasse:



pour terminer avec le plus hard...

On n'est pas venu exprès voir les temples du Kamasutra pour se contenter des sculptures de Shiva!
Je rappelle cependant que dans l'hindouisme, le sexe n'est qu'un moyen d'accéder à la pureté de l'esprit puisque pendant un instant celui-ci peut se vider intégralement de toute pensée...

parait que ça fait marrer les éléphants...


Les gars, n'essayez pas, il parrait que dans cette position l'érection n'est pas possible du fait d'un afflux de sang dans le cerveau...







et oui, les hindous sont des chauds-lapins!