vendredi 1 février 2008

Jeudi 31 : des projets, des projets, des projets !!!


Et oui, des projets. Non je ne parle pas de ceux que je dois faire en cours, qui sont au nombre de quatre actuellement et qui ne m’enchantent pas des masses… Même si j’ai enfin reçu le descriptif et planning complet de mon projet sur les moteurs et que je vais pouvoir m’y mettre pour de bon.

Non, je parle de projets de vacances, ou du moins d’excursions.

Comme je l’ai dit hier, Vicky et moi allons à Chicago la semaine prochaine, de mercredi 7 à lundi 11 février (mon blog ne sera donc pas mis à jour durant cette semaine).

J’ai trois contacts à Chicago via CouchSurfing J. La première nous propose le Art Institut of Chicago, la seconde une visite dans Chinatown, le troisième des sortie diverses au choix. Vicky a quand a elle eu confirmation de la part de ses amis, nous irons les retrouver samedi pour fêter le nouvel an chinois, et nous irons à l’église le dimanche matin (ça promet… mais j’ai bien envie de voir à quoi ressemble une messe à l’américaine !).

Ensuite, j’ai réservé pour un écotour dans le parc naturel de Yellowstone, le plus grand du Monde !!!

C’est un jeune diplômé de MTU, chercheur en biologie, éducateur en écologie, photographe et musicien qui a créé une sorte d’association proposant des « écotours ». Diplômé en 2003 après une étude sur les loups et élans de Yellowstone National Park. Il a déjà mené plusieurs excursions, travaillé et donné des cours pour le Yellowstone Association Institute, L’International Wolf Center, l’Isle Royal Institute et l’Earthwatch Expeditions. Il travaille et donne actuellement des cours à MTU sur les questions de conservations des espèces, (loups en particulier) et de l’écologie à Yellowstone. En plus des loups et des élans, il a aussi étudié les souris, renards, grouses et de nombreuses autres espèces. Autant dire qu’il en connaît un rayon ! Le voyage promet l’observation de la faune et de la flore bien sûr, mais aussi des balades en raquettes ou des sorties en ski. C’est autre chose que New York (que j’avais prévu au début pour ces vacances), mais ça à l’air de valoir le coup ! Je suis tellement impatiente. Je ne manquerai pas de tout vous raconter à mon retour (enfin, faudrait déjà que je parte, ce n’est que pour le mois de mars…).

Enfin, j’ai donné confirmation pour aller à la conférence annuelle de EWB-USA qui se déroule cette année à… Seattle ! Mais les inscrptions à tarifs réduits sont passées, il faut que je vois ce que ça donne plein tarif... Si j'ai de la chance, je devrais donc traverser le pays pour assister à des débats sur la place de l’écologie dans les projets de développement.

Ce n’est pas quatre mois que je devrais rester pour faire tout ce dont j’ai envie… mais quatre ans !

Christophe, si tu me lis, c’est promis, on se fait la côte Est tous les deux ! New York, Washington, Philadelphie, BostonReste plus qu’à programmer quand ! (en fait c’est facile, quand on aura les sous et le temps!).

Après ces préparation, quelques coups de fils en France (encore des projets !)et un peu (un tout petit peu à vrai dire) de boulot, je me rends à la réunion EWB-MTU pour le nouveau projet.

Celui-ci m’intéresse davantage que ceux en Bolivie ou Honduras car il s’agit de sujets de recherches proposés par EWB-USA aux différents « chapters » (l’équivalent de nos groupes régionaux à ISF-France). Cela me permet de débuter un projet en même temps que les autres et d’y travailler n’importe où. Ils ont même besoin de gens pour traduire les rapports en Français et Espagnol, de façon à ce qu’ils puissent être utilisés dans les pays en besoin.

Je dois dire que je suis assez étonnée de voir la forme que prend la réunion (de même que celle de l’autre fois dont je n’ai pas beaucoup parlé). Alors qu’à ISF-Lyon on a l’habitude de se mettre en rond autour des tables, et de parler un peu tous à la fois pendant deux heures, ici on s’assoit comme dans une classe, le présentateur étant debout au tableau pour faire passer son power point. Tout le monde écoute, et on lève tranquillement la main pour poser nos questions. C’est ordonné et efficace. Je pense que c’est culturel, comme on nous avait dit à la journée d’orientation.

Aussi, la présentation de Pat est plutôt rémarquable. Je n’ai pas eu l’occasion de lui demandé s’il était étudiant, thésard ou jeune chercheur, mais il semble métriser son sujet sur le bout des doigts. A chaque question technique, il répond par un schéma explicatif représentant la technologie étudiée et son fonctionnement. Qu’il s’agisse de biomasse, de solaire, de réfrigération, il a eu réponse à tout.

Les sujets de recherche portent essentiellement sur les énergies renouvelables et nouvelles technologies adaptables aux pays en voie de développement. Il s’agit de réaliser un rapport, éventuellement un prototype, et de faire en sorte que le tout soit accessible à tout un chacun, qui n’a pas forcément suivi des cours techniques. Je choisi de m’investir dans deux sujets : l’habitat durable et l’utilisation de la biomasse. Le premier me permet de faire le lien avec notre projet au Sénégal, le second avec la recherche que je devrais mener au Cameroun. Vous voyez, j’ai beau être de l’autre côté de l’atlantique, je ne perd pas mes attaches en France !

Aussi, cette association me permet de côtoyer des américains, ce qui est quand même plus sympa pour découvrir la culture locale et améliorer son language ! C’est bête à dire, mais ce n’est pas si évident étant donné que vous êtes intégré le premier jour avec d’autres internationaux qui sont paumés comme vous, alors vous commencez à parler avec eux et finalement organiser des choses ensemble puisque les américains se connaissent d’avant (ce qui ne les empêchent pas d’être très ouverts et serviables quand on fait un minimum d’efforts pour aller vers eux). J’essaie d’expliquer aux Mexicains notamment qu’ils devraient essayer de moins rester entre eux. Mais c’est pas évident, ils se connaissent de leur université et prennent des appart ensemble. Du coup ils font la fête entre eux et parlent (presque) tout le temps espagnol. J’avais remarqué le même phénomène avec les latinos d’Eurinsa, et Marco m’a confirmé que c’était malheureusement souvent le cas… Encore une question de culture !

Sur cette bonne journée passée à planifier des projets, je rentre chez moi pour tenter de bosser un peu. Reste plus qu’à faire en sorte que ces « projets » deviennent des « réalités » !

Dans la soirée...
C’est marrant, je vois pas beaucoup mes colocs pendant la journée, puisque on est chacun bien occupé, mais le soir, ils viennent régulièrement frappé à ma porte pour me demander comment ça va et discuter un peu. Ce soir c’est au tour de Matt. Il m’annonce qu’il reste (enfin !) à Houghton ce week end et le prochain, et que ça nous permettra (enfin !) de faire quelque chose ensemble. Manque de pot, ces deux week ends c’est moi qui pars… Mais on y arrivera à faire du ski ensemble avant qu’il n’y ait plus de neige ! Je lui explique que je vais passer la journée de samedi à Marquette pour un stage de danse. On discute un peu des associations dans lesquelles je m’investie, des spectacles que je vais voir au Rozsa Center, des différents évènements organisés sur le campus auxquels j’essaie de participer. Il me fait alors remarquer que je suis beaucoup plus impliquée que lui dans la vie de l’école, alors qu’il y est depuis plus de trois ans. Ca en étonne beaucoup ?

2 commentaires:

Aurélien a dit…

"À toujours attendre demain pour commencer à vivre, on finit par se retrouver après-demain et l'on s'aperçoit que vivre se conjugue désormais au passé." Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à cette très belle phrase de François Cavanna en lisant cet article. Que de projets ! C'est bien, mais cela m'impressionne aussi car vivre uniquement de projets est bien souvent dangereux. L'équilibre se trouve au jour le jour, et les projets ne font que lui donner une raison d'exister...

Marie-Anne a dit…

oulà! c'est que ça devient philosophiquement complex tout ça!
ça m'aurait étonné de ed ne pas avoir de commentaire de ce genre de ta part! ;-)