Sur le chemin, on s’arrête dans un magasin pour voyageurs histoire que j’achète (pour la troisième fois) un adaptateur (j’ai oublié le mien à Houghton et ce serait dommage de ne pas pouvoir recharger mon appareil photos…).
Il faut savoir que ce musée renferme une des collections d’art les plus précieuses de la planète, de l’Antiquité à l’époque moderne, en passant par tous les continents. Dur de tout faire en deux heures donc !
Dans le musée, je choisi de commencer par l’art américain du 18°-19° siècle. Je passe rapidement sur les sculptures et le mobilier, qui ne m’emballent pas des masses, pour me focaliser sur les tableaux. Loin de l’impressionnisme français, j’apprécie le détail, le réalisme et les couleurs des tableaux représentant pour la plupart des paysages et portraits.
On va aussi jeter un œil à l’art indien (d’Amérique et Inde), africain et chinois. Sur ce dernier, Vicky joue le guide. Elle m’explique la signification et l’origine de plusieurs œuvres traditionnelles, et tente de me faire un historique des différentes dynasties chinoises (que je ne vais pas énoncer ici de peur de me planter…).
Sur ma demande, on termine par la galerie des miniatures. Ca n’a pas l’air d’emballer Metin, mais Vicky semble adorer puisqu’elle prend quasiment toutes les vitrines en photos ! Elle me demande si les maisons françaises ressemblent à celle-là :
Heu… il s’agit d’intérieurs architecturaux et décoratifs sous l’Empire (19°), elle aura du mal à voir la même chose en France, à moins d’aller à Versailles !
Comme il nous reste peu de temps avant de prendre notre train, on décide de ne pas faire la partie art européen (qui doit bien prendre la moitié du musée), de plus que je me suis fait Orsay deux mois plus tôt, alors les Monnet, Van Gogh et autre Gauguin, j’en ai ma dose !
Du coup on fait juste un tour au magasin de souvenir, où Vicky achète justement des représentation d’œuvres européennes. Je cherche quand à moi des reproductions des tableaux américains que j’ai bien aimé, mais pas moyen, il n’y en a que pour
Sortie sur le Millenium Parc, où on irait bien patiner si on avait le temps...
Le Wrigley Building, fabrique de Chewing Gum dont la façade est régulièrement recouverte d'un immense drapeau américain:
Avant d’aller à la gare, Metin a tout juste le temps de nous amener voir
Puis Vicky et moi prenons le train pour nous rendre à son ancienne université (Purdue University of Calumet), à Hammond, dans l’Indiana.
En 45 minutes, on change encore d’état. Deux de ses amis chinois, Fiona et Brian, viennent nous chercher en voiture à la gare. On se rend directement dans la salle de réception de l’université, on près de 300 personnes (chinoises pour la plupart), sont attablé devant la scène après divers jeux et performances artistiques destinés à célébrer le nouvel an chinois (l’année du Rat commence !).
Vicky me présente à ses amis, pour la plupart très surpris de la revoir à l’improviste ! Puis le repas commence (à 17h !), et on se fait plaisir avec de nombreuses spécialités chinoises à volonté.
On se rend ensuite dans les résidences universitaires, où d’autres de ses amis sont en train de préparer les traditionnels Dumplings, sorte de raviolis au porc que l’on mange à l’occasion du festival.
J’essaie d’en faire un, mais je n’ai pas encore le truc !
En tout cas, après ça, ça sent fort et c’est bien crado dans les salon…
C’est marrant, car apprenant que je suis Française, ils veulent tous apprendre comment dire « Je t’aime ». Pour le coup, je vous le dit quand même en Chinois phonétique : "wo ai ni"
Puis ses amis se préparent pour la soirée organisée par l’université (qui n’a je crois rien à voir avec le Nouvel An chinois). Costard cravates, robes de soirée et talons aiguilles sont de sortie. Vicky et moi nous sentons un peu mal à l’aise d’y aller en jean et basket !
Jin, une amie coréenne, nous fait passer en tant qu’ « invitées ». Je dois dire que je ne m’attendais pas à une soirée comme ça ! Bien sûr, ce n’est pas le palais des congrès de la cité internationale. Mais le décors est assez classe, le buffet est garni!
Ill y a même une cabine à photos, le genre de trucs fait pour prendre des photos en série avec des accessoires divers pour les réceptions telles que mariages, galas, anniversaires…Comme c’est gratuit, on s’éclate à se faire tirer le portrait nous aussi !
Mais le plus original pour moi tiens dans le couronnement de la, de
Voici donc
Et le quatuor finaliste :
Après ça, la scène est ouverte à tous les danseurs. Un peu timides, les asiatiques n’osent pas trop au début. Et comme je leur propose d’y aller, ils acceptent en me demandant de leur apprendre à danser. Heu… Disons que se dandiner sur de la techno ou du RnB, je n’appelle pas vraiment ça danser… Et pour le rock et la salsa, sans partenaire, ça va être tendu…
Sur le coup de minuit, on retourne dans les résidences, où l’on rejoint d’autres amis qui n’ont pas voulu participer à la soirée. On joue au « Killer » (équivalent du Loup Garou)… en Chinois !
En effet, comme je suis la seule à ne pas le parler, ils ne veulent pas s’embêter à parler anglais… Après m’être habituée à reconnaître les différentes phrases essentielles pour le jeu, c’est plutôt amusant, et je me met même à encourager un américain et un maghrébin, qui nous rejoignent tout juste, à participer aussi. Finalement, c’est à 20 dans un salon de 10m2, qu’on termine le jeu à 2h du matin !
Enfin pour Vicky et moi, car on souhaite dormir (on se lève à 9h demain), mais les autres continuent…
Fiona nous laisse sa chambre, on dors donc à deux dans un lit simple, sympa…
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