Non, je parle de projets de vacances, ou du moins d’excursions.
J’ai trois contacts à Chicago via CouchSurfing J. La première nous propose le Art Institut of Chicago, la seconde une visite dans Chinatown, le troisième des sortie diverses au choix. Vicky a quand a elle eu confirmation de la part de ses amis, nous irons les retrouver samedi pour fêter le nouvel an chinois, et nous irons à l’église le dimanche matin (ça promet… mais j’ai bien envie de voir à quoi ressemble une messe à l’américaine !).
C’est un jeune diplômé de MTU, chercheur en biologie, éducateur en écologie, photographe et musicien qui a créé une sorte d’association proposant des « écotours ». Diplômé en 2003 après une étude sur les loups et élans de Yellowstone National Park. Il a déjà mené plusieurs excursions, travaillé et donné des cours pour le Yellowstone Association Institute, L’International Wolf Center, l’Isle Royal Institute et l’Earthwatch Expeditions. Il travaille et donne actuellement des cours à MTU sur les questions de conservations des espèces, (loups en particulier) et de l’écologie à Yellowstone. En plus des loups et des élans, il a aussi étudié les souris, renards, grouses et de nombreuses autres espèces. Autant dire qu’il en connaît un rayon ! Le voyage promet l’observation de la faune et de la flore bien sûr, mais aussi des balades en raquettes ou des sorties en ski. C’est autre chose que New York (que j’avais prévu au début pour ces vacances), mais ça à l’air de valoir le coup ! Je suis tellement impatiente. Je ne manquerai pas de tout vous raconter à mon retour (enfin, faudrait déjà que je parte, ce n’est que pour le mois de mars…).
Christophe, si tu me lis, c’est promis, on se fait la côte Est tous les deux !
Celui-ci m’intéresse davantage que ceux en Bolivie ou Honduras car il s’agit de sujets de recherches proposés par EWB-USA aux différents « chapters » (l’équivalent de nos groupes régionaux à ISF-France). Cela me permet de débuter un projet en même temps que les autres et d’y travailler n’importe où. Ils ont même besoin de gens pour traduire les rapports en Français et Espagnol, de façon à ce qu’ils puissent être utilisés dans les pays en besoin.
Je dois dire que je suis assez étonnée de voir la forme que prend la réunion (de même que celle de l’autre fois dont je n’ai pas beaucoup parlé). Alors qu’à ISF-Lyon on a l’habitude de se mettre en rond autour des tables, et de parler un peu tous à la fois pendant deux heures, ici on s’assoit comme dans une classe, le présentateur étant debout au tableau pour faire passer son power point. Tout le monde écoute, et on lève tranquillement la main pour poser nos questions. C’est ordonné et efficace. Je pense que c’est culturel, comme on nous avait dit à la journée d’orientation.
Aussi, la présentation de Pat est plutôt rémarquable. Je n’ai pas eu l’occasion de lui demandé s’il était étudiant, thésard ou jeune chercheur, mais il semble métriser son sujet sur le bout des doigts. A chaque question technique, il répond par un schéma explicatif représentant la technologie étudiée et son fonctionnement. Qu’il s’agisse de biomasse, de solaire, de réfrigération, il a eu réponse à tout.
Les sujets de recherche portent essentiellement sur les énergies renouvelables et nouvelles technologies adaptables aux pays en voie de développement. Il s’agit de réaliser un rapport, éventuellement un prototype, et de faire en sorte que le tout soit accessible à tout un chacun, qui n’a pas forcément suivi des cours techniques. Je choisi de m’investir dans deux sujets : l’habitat durable et l’utilisation de la biomasse. Le premier me permet de faire le lien avec notre projet au Sénégal, le second avec la recherche que je devrais mener au Cameroun. Vous voyez, j’ai beau être de l’autre côté de l’atlantique, je ne perd pas mes attaches en France !
Dans la soirée...
C’est marrant, je vois pas beaucoup mes colocs pendant la journée, puisque on est chacun bien occupé, mais le soir, ils viennent régulièrement frappé à ma porte pour me demander comment ça va et discuter un peu. Ce soir c’est au tour de Matt. Il m’annonce qu’il reste (enfin !) à Houghton ce week end et le prochain, et que ça nous permettra (enfin !) de faire quelque chose ensemble. Manque de pot, ces deux week ends c’est moi qui pars… Mais on y arrivera à faire du ski ensemble avant qu’il n’y ait plus de neige ! Je lui explique que je vais passer la journée de samedi à Marquette pour un stage de danse. On discute un peu des associations dans lesquelles je m’investie, des spectacles que je vais voir au Rozsa Center, des différents évènements organisés sur le campus auxquels j’essaie de participer. Il me fait alors remarquer que je suis beaucoup plus impliquée que lui dans la vie de l’école, alors qu’il y est depuis plus de trois ans. Ca en étonne beaucoup ?
2 commentaires:
"À toujours attendre demain pour commencer à vivre, on finit par se retrouver après-demain et l'on s'aperçoit que vivre se conjugue désormais au passé." Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à cette très belle phrase de François Cavanna en lisant cet article. Que de projets ! C'est bien, mais cela m'impressionne aussi car vivre uniquement de projets est bien souvent dangereux. L'équilibre se trouve au jour le jour, et les projets ne font que lui donner une raison d'exister...
oulà! c'est que ça devient philosophiquement complex tout ça!
ça m'aurait étonné de ed ne pas avoir de commentaire de ce genre de ta part! ;-)
Enregistrer un commentaire