Aussi la prof nous rends le quiz que j’ai foiré. Je m’en sort avec 12/20, sur une moyenne de 11,7. Ca me met de bonne humeur ! (mais je la soupçonne de m’avoir fait une faveur…)
Après des hésitation entre les « madame » ou « mademoiselle », « vous » et « tu », j’ai droit à tout : des classiques « quel est ton nom », « où habites-tu » , aux plus originales « si c’était possible, pense-tu qu’on devrait plutôt habiter sur la lune ou sur mars ? », « as-tu eu une enfance heureuse ? », en passant par ma couleur, ma saison, mon sport et mon plat préféré (question à laquelle je ne sais jamais quoi répondre, alors je dis toujours « la cuisine de mon papa ! »).
On m’a aussi demandé quel était l’opinion des français sur les candidats à la présidentielle américaine, mais j’étais bien incapable de répondre… Bien que je pense que la majorité des français, au vu de leur appréciation de Bush, souhaiteraient voir les démocrates remporter la bataille, je ne sais pas trop qui de Clinton ou Obama est le favori (même si j’aurais tendance à opter pour le second, sachant que la politique féminine n’a finalement pas fait ses preuves en France…). Alors donnez moi la tendance!
Je suis surprise de voir que la prof ne leur parlent qu’en français, alors qu’en entendant leurs présentations et questions, les étudiants semblent loin d’être bilingues… Du coup je ne pense pas qu’ils comprenaient tout ce que je disais, mais devais craindre de m’avouer le contraire.
Enfin Heidi, me dit qu’elle va devoir s’absenter durant deux cours pour un congrès, et souhaiterait que je la remplace, m’assurant qu’elle me dédommagerait. Ca me fait extrêmement plaisir, mais ses dates sont exactement les mêmes que celles de ma propre conférence à Seattle. Dommage !
Elle me donne aussi l’adresse mail d’une thésarde française qui est ici depuis trois ans. Je me disais bien que je ne pouvais pas être la seule française parmi 7000 étudiants !
Il retourne en cours (19h : session de révision pour son exam de chimie organique) après une soirée « bière-pizza » (à laquelle j’étais invitée mais vu mon attrait pour la bière, les pizzas américaines et mon boulot en retard, j’ai décidé de ne pas y aller), et m’explique qu’avec un peu d’alcool dans le sang (pas bien Zach, à 18ans on a pas le droit de boire !), il arriverait peut être à mieux comprendre le cours…
Arrivée à la maison, je crois (enfin !) Li. Il a déjà mangé (dommage, je rentrais à cette heure là pour avoir une chance de prendre un repas avec lui), mais se met à la cuisine pour préparer des réserves pour la semaine (original). Après une heure de préparation, je me dis qu’il doit aimer cuisiner, chose à laquelle il me répond par la négative (ben dans ce cas fais-toi des sandwichs !). Il m’explique qu’il a toujours vécu chez ses parents et que c’est toujours sa mère qui s’occupe de cette tâche, du coup il fait des essais mais ça lui prend du temps. Il me propose de goûter ce qu’il a préparer comme je n’ai pas mangé. Ce n’est pas mauvais, mais je me sens mal à l’aise de manger ce qu’il a mis deux heures à préparer dans le but de ne pas avoir à le refaire dans la semaine !
Zach revient et on passe un bon moment à parler des cours de français (il connaît pas mal de mot et les prononce plutôt bien, c’est dommage qu’il ait décidé d’arrêter). Il sait dire l’essentiel pour se débrouiller en France, et même pas mal de conneries. Je lui demande alors si c’est courant d’étudier le français, puisqu’il me parrit évidant que d’un point de vue proximité, l’espagnol leur est plus utile, mais il me dit que niveau culture et niveau de vie, ça lui semblait plus intéressant d’aller en France qu’au Mexique (même si je ne suis pas d’accord et qu’à mon avis, les ancienne civilisations sud américaine et leurs pauvreté peuvent largement valoir Notre Dame et
On se raconte aussi les problèmes qu'on a eu, chacun dans le pays de l'autre, avec le fameux "first floor". Je crois que je ne l'ai jamais précisé, mais ici ce qu'ils appellent le "premier étage" est en fait le rez de chaussé. Et ça a beau paraître simple une fois qu'on le sait, on se fait toujours avoir. Et Zach me dit que n'empèche, quand tu veux sauter du "third floor" en France, qui correspond du coup au quatrième étage, ben c'est quand même beaucoup plus haut qu'aux Etats-Unis (je m'amuse poas souvent à sauter des bâtiments mais bon, chacun son truc...)
Matt revient du ski, tout content de nous montrer son pass illimité pour skier sur les pistes du Mont Ripley en tant que "Staff". Avec cette enseigne, il devra aussi donner des leçons de ski samedi lors de la journée organisée pour les étudiants internationaux. C'est dommage car j'ai choisi d'essayer le snowboard ce jour là!
Puis lui et Zach retournent à leur soirée, pendant que Li se dirige vers le campus et moi vers mon bureau...
N'empêche, c'est la première fois qu'on se voit tous les quatre!
3 commentaires:
Bien sûr, Obama est le favori des français, du moins de ceux avec qui j'ai discuté jusqu'à maintenant. Et perso, je ne sais pas si dans l'absolu c'est le meilleur choix, mais vu les gens qu'il y a en face, c'est le meilleur des trois !
Pour une qui va donner des cours de français, papa Gustave se nommait
Eiffel et non "Effeil"!Mais il a peut être un cousin allemand???
oups! on va dire que me doigts ont tapé trop vite et embrouillé les lettres...
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