jeudi 3 avril 2008

Vendredi 28 : Global Health

Relevée à 7h ce matin. Hassan dors encore et je n’ose pas le réveiller, alors je me rends seule à l’arrêt de bus qui me conduira à l’université. J’ai encore du mal avec les tickets : je ne comprends pas pourquoi selon l’heure à laquelle on monte, le conducteur nous donne tickets valables plus ou moins longtemps…

Bref, après le café de bienvenu, les conférences commencent. Je ne vais pas faire une description de tout ce que j’ai appris au sujet d’EWB et des problèmes discutés, car je n’en sortirais pas. Mais pour les intéressés, je me plonge dès la semaine prochaine dans un compte rendu expliquant les différences entre EWB-USA et ISF-France, car j’ai vu des choses très intéressantes.

En attendant, je me contente d’écrire le thème de la conférence de chaque jour en titre, et de donner le lien du site d’EWB-USA : http://www.ewb-usa.org

N’empêche, sans rentrer dans les détails, je peux faire quelques remarques : EWB-USA, bien qu’ayant été créée en 2001 (contre 1982 pour ISF-France), compte aujourd’hui plus de 11000 membre et 270 groupes, dont le tiers de professionnels (chose inexistante en France). Et je n’ose pas comparer le budget…

Après le buffet-traiteur d’hier, on a droit a des T-shirts, des étiquettes à nos noms comprenant le programme, un CD de documents divers pour limiter les impressions, des pousses d’arbres à planter en guise de symbole pour le Développement Durable, etc. Et cela pour plus de 650 participants (150 aux dernières Journées Nationales d’ISF). On n’est vraiment pas à la même échelle….

Aussi chaque groupe étant partie en mission fait un poster de présentation, et pas celui où l’on colle des photos en écrivant au feutre autour !



Ajoutez à cela des conférenciers du nom de William H. Gates, Sr. (père de Bill: http://en.wikipedia.org/wiki/William_H._Gates,_Sr.),


Bonnie Dunbar ( femme astronaute de la NASA: http://en.wikipedia.org/wiki/Bonnie_Dunbar), et divers professeurs de filières diverses diplômés à ne plus en finir (dont une du MIT, respect…). Ce serait oublier les sponsors au nombre d’une bonne trentaine, comme Boeing, Ford, et d’autres entreprises et association en tout genre.

Mais revenons à notre conférence. Ou plutôt à la pause café de 10h, lorsqu’en sortant de la salle j’entends parler français…Et oui, je ne suis pas la seule française dans la salle. Juliette, une nouvelle expatriée aux Etats-Unis, accompagne son mari américain membre d’EWB. Ca fait du bien de parler un peu français ! Et de lire le canard enchainé qu’elle a acheté pour son mari qui en est fan !

Nous entendant parler français, un mexicain s’approche et entame la conversation dans la même langue. Juan est un doctorant dans la robotique qui ne vit que pour l’humanitaire et a déjà un nombre impressionnant de voyages et missions à son actif. C’est donc le temps d’une pause café qu’on nous un bon lien de part les nombreux intérêts qu’on partage.

Après une après-midi de conférences-ateliers, des cars nous attendent pour nous emmener… au musée de l’aviation, réservé pour une réception à notre attention.



C’est encore la grande classe : buffet encore plus complet que la veille, avec saumon cuit à point (spécialité de Seattle), pain et fromage, vin, truffes au chocolat, etc. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de le préciser : Seattle est une des villes les plus renommées des Etats-Unis en matière de gastronomie !

C’est aussi l’occasion de visiter le musée, monter dans les avions, regarder les photos prises par les astronautes, etc.



Puis une nouvelle conférence en compagnie de Bonnie Dunbar, l’astronaute en question, qui nous raconte son parcours et les missions de la NASA. Je ne vois pas trop le rapport avec EWB, hormis le fait que les astronautes sont également, dans leur genre, des « ingénieurs sans frontières ».

Cérémonie des Awards remis à différents groupes EWB pour la qualité de leurs projets (humanité, meilleure technique, meilleures photos, etc.) C’est bien un truc à l’américaine, il faut toujours être félicité et récompensé pour tout…

Quand on voit les photos qu’ils ramène, je ne comprends pas comment ils peuvent passer tout cet argent dans tant de mise en forme, alors que les communautés qu’ils rencontrent en ont un réel besoin…

De retour dans le bus, la femme assise devant moi, ayant reconnu mon accent, se retourne et me parle en français. Celle-ci a fait sa thèse en France.

De retour chez Hassan, ses amis et lui finissent le repas iranien. Je me joins à eux et on rigole un bon moment en regardant les sketch de Eddie Izard qui se fout de l’apprentissage du Français aux Etats-Unis (à voir, c’est en français et ça vaut vraiment le coup d’œil ! : ). Ou des ordinateurs ( ). Dans un autre style : The Man Who Went to Malta ( ), rire garanti à propos de déformations des expressions américaines.

Lorsque tout le monde est parti, c’est au tour de Britt, la copine de Hassan, de me surprendre en me parlant français. Elle aussi a fait une partie de ses études en France, et voyage beaucoup.

Au final, j’ai dû parler davantage français qu’anglais dans cette journée ! Mais bon, ça fait du bien, surtout avec la fatigue qui commence à bien se faire sentir…

2 commentaires:

Art of Almost a dit…

C'est normal que EWB USA soit plus important que ISF France, il faudrait un ISF Europe pour que ce soit comparable ;-)

Marie-Anne a dit…

oui c'est effectivement ce que je disais aux membres qui me demandaient les differences entre ISF et EWB. mais quand meme, ils se sont cree il y a 7 ans et nous 26! et le nombre de leurs membre augmente de 50% par an !!! c'est clair, on n'est pas a la meme echelle (faut voir les fond qu'ils ont et le respect qu'on leur doit...)