mercredi 2 avril 2008

Mercredi 26 : cours de français et départ pour Seattle


Après ma matinée de cours scientifiques, direction les humanités : la prof de français étant absente cette semaine, elle m’a demandé de la remplacée. Et ben ça fait bizarre de devoir tenir une heure en ne parlant que Français ! ça ne m’étais pas arrivé depuis que je suis ici ! On corrige leurs devoirs et je leur fait écouter « Comme toi » de JJ Goldman, avec des paroles à trous à compléter. Je me rend compte à quelle point ça doit être chaud d’apprendre le français, et de l’enseigner également, car il y a une grande différence entre le français parlé et écrit…

Bref, après le cours, rentre en vitesse à la maison pour préparer mon sac pour Seattle. A 16h, à peine sorti de son exam (qui en plus ne s’est pas super bien passé), Zach m’emmène à l’aéroport de Hancock.

J’ai déjà imprimé mes billets mais l’aéroport en a déjà un à mon nom ; génial, pas besoin de demander, ça change des grands aéroports !

Pas de problème de bagages, ni de retard jusqu’à Minneapolis, tout va bien.

Arrivée là, j’ai trois heures à perdre. Je décide donc d’aller manger un morceau… à McDo, puisqu’on m’a dit qu’il fallait voir la différence au moins une fois dans sa vie entre les McDo français et américains. C’était oublier que je n’y vais jamais en France, alors c’est tendu pour comparer quoi que ce soit… Je remarque cependant que l’équipe (serveurs, femmes de ménage…) est entièrement black , pas de ségrégation du tout…

Enfin, je prends mon deuxième avion, et j’arrive sans soucis à Seattle. Là je suis la foule en me disant qu’elle me conduira bien vers les navettes. Je ne me trompe pas, j’arrive direct au parking. Je me dirige vers un comptoir où je donne l’adresse de Hassan, mon hôte de CouchSurfing. Et hop, 37$ pour le trajet ! ça fait mal au portefeuille, mais les bus à minuit se font rares… Je monte dans la navette et l’on part direct, le chauffeur nous déposant tour à tour à nos destinations précises.

Hassa n m’attend comme prévu. Il m’a déjà préparé des draps, dans lesquels je ne tarde pas à me glisser, car mine de rien, avec les trois heures de décalage horaire qui séparent le Washington (état où se trouve Seattle, logique) et le Michigan, c’est comme s’il était 3h du matin passées ...

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