Relevée à 7h ce matin, pour des conférences et tables rondes au sujet de l'ingénieurie durable (traduction un peu pourrie de l'anglais, je le reconnais, mais après vérification sur internet, il semble que ça se dis bien comme ça en français...) Comme quoi même si les américains polluent je ne sais combien de fois plus que le reste du monde, le concept de développement durable y est bien présent... voir plus qu'en europe quand on voit le nombre d'étdiants en filière Genie Environnement, chose assez rare en France (généralement couplé avec génie civil, ou énergétique en ce qui concerne l'INSA qui veut se démarquer et nous empêche ainsi de trouver les cours correspondants à l'étranger). Bref, tout ça pour dire qu'ingénieur en environement est quelque chose de courant aux States, et qu'il ne s'agit pas d'une filière bouchée comme on a tendance à le voir en France.
D'ailleurs, le dernier intervenant de la matinée nous démontre en quoi la conférence a été faite "durable": - poubelles à compost et recyclage, -repas à bases de produits bio, locaux ou issus du commerce équitable, -pas de distribution de feuille papier (bien qu'à mon sens on devrait faire un bilan environemental de la production de 650 CD+pochettes+consommation éléctrique contre 650 polycopiés), -pas de distribution de bouteilles d'eau (pas compris le bénéfice car ils distribuaient des gobelets jetables à tire larigot...), -bus à faible émission pour se rendre au musée, -Tshirts en coton bio (pas de Tshirt du tout c'est encore plus écologique et économique...) -emballages et affiches recyclés/recyclables -sondages auprès des hotels pour connaitre leurs pratiques environementales -etc.
A midi, un superbe buffet dans la "ballroom", qui possède un balcon avec une vue plutôt sympa (bien que ne valant pas celle du sixième étage du département d'électronique d'après Hassan...)
On déguste donc salades fraiches en tout genres, pain variés et cookies au milieu de la foire au carrières (là encore c'est une traduction pas terrible, en gros ce sont des stands de documentation/discussion auprès des entreprises et asso qui recrutent).
Dans l'après-midi, place aux ateliers. Je pense que je ne surprendrais personne en disant que j'ai choisi d'assister à celui qui parlait des perspective d'emploi dans l'humanitaire... difficile aux Etats Unis également, même si ce milieu est largement plus reconnu qu'en France.
Alors que j'étais habitué à des discours ventant les mérites de l'expérience et de l'engagement bénévol, je suis surprise de voir que toutes les questions portent sur le diplôme à posséder. De même que les réponses des experts, qui insistent sur le fait qu'il vaut mieux posséder un Ph.D (équivalent d'un doctorat), en gros avoir fait des recherches et enseigné... Je suis sceptique...
J'apprends aussi que mon université est la seule a proposer un programme spécial de formation d'ingénieur en alternance avec volontariat pour le Peace Corps américain... réservé aux étudiants de nationalité américaine bien sûr...
A 17h, c'est déjà le dinner. Retour dans la grande salle pour un repas aux saveurs exotiques, accompagné par un groupe de musiciens.
Puis chacun se rend à l'activité du soir qu'il a pu choisir parmis une vingtaine de propositions (entre autres: Space Needle, théâtre, karaoké, tournée des bars, discussions EWB...).
En ce qui me concerne, ce sera un tour de ferry.
Mais c'était oublié qu'il pleuvait toujours à Seattle...
On reste donc enfermé dans le bateau pendant toute la trave traversée de Puget Sound, le bras de mer qui s'incruste entre l'état de Washington et le Canada.
Je ne sort que quelques secondes de temps en temps pour voir la ville d'éloigner dans le coucher du soleil...
Heureusement les gens savent s'occuper: comme le bateau est immense, on peut dormir sur les sièges et banquettes espacés, manger dans la cafétéria, s'éclater sur des jeux vidéo, s'instruire en suivant l'exposition permanente...ou même salon de coiffure dans les toilettes pour les filles et mini-concert pour les gars!
Après près d'une heure de trajet, on arrive à destination, sur la petite île en face de Seattle... pour remonter de suite à bord!
Mais le retour est plus intéressant du fait de notre "guide", un membre d'EWB qui a vécu longtemps à Seattle et nous sort une carte de Puget Sound en nous racontant l'histoire de la région, ses atouts, ses anecdtotes, etc. (http://www.gonorthwest.com/Washington/puget/Puget_Sound.htm)
Ce que j'en ai surtout retenu, c'est qu'en été, les orques pénètrent le bassin pour profiter de l'abondance des saumons, ce qui en fait une attraction particulièrelent prisée des touristes!
Je profite de l'arrivée au port de Seattle où il ne pluet plus pour resortir l'appareil...
Mais un bateau qui navigue, ça bouge, alors les photos laissent à désirer...
C'est pas tout ça, mais il est près de 11h, et le bus que je prends d'habitude pour rentrer chez Hassan ne passe plus. Ce dernier me conseille par téléphone en vérifiant en ligne en direct, et je me retrouve à attendre que le cahuffeur du bus en question, endormi à son volant en attendant l'heure de départ, veuille bien ouvrir la porte. Comme la pluie a rendu le temps super froid, je me permet de frapper à sa porte 5minutes avant le départ. Il me dit que ce n'est pas l'heure, referme la porte et se rendort. Je ne vois pas ce que ça lui aurait coûter de laisser entrer sa seule passagère avant le départ!
enfin qu'importe, je suis de retour à minuit sans soucis chez Hassan, et je m'endors aussitôt.
vendredi 4 avril 2008
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