mercredi 2 avril 2008

Jeudi 27 : visite de Seattle

Ca faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi ! Réveillée à 9h, je discute un moment avec Hassan, qui me prépare un café « à la presse française ». Il me demande si c’est très courant d’utiliser cet appareil en France, et comment on le nomme par conséquence, et je lui dit qu’honnêtement que je serais bien incapable de le traduire puisque je n’ai jamais vu personne s’en servir dans mon entourage… Si quelqu’un peut m’aider sur ce point…En tout cas, le café est excellent, ça me change de la « soupe » que j’ai pris l’habitude de boire dans le Michigan ! (j’apprendrais par la suite que Seattle est la capitale du café). Comme tout le monde, il me demande de quelle coin de France je viens, et je suis surpris de voir qu’il connaît Lyon, et qui plus est qu’il est au courant que c’est la deuxième plus grande ville de France. Jusqu’à présent, tout le monde avait fait une drôle de tête quand je prononçait le nom de ma ville et expliquait sa situation gégraphique (et je me demande bien pourquoi tous s’entête à me demander de quelle ville je viens s’ils ne connaissent que Paris !).

Hassan ayant un rendez-vous., je termine tranquillement mon petit dès et me prend une bonne douche.

A son retour, il a des cartes de la villes, un guide touristique et des horaires de bus à la main. Il me conseille de commencer par Seattle Center, dans le centre ville.
Voici don, pour situer Seattle dans l'état du Washington:


Et pour avoir une idée de la géographie de la ville:

Je prends donc un bus pour m’y rendre. Premières constatations : pour acheter votre ticket, vous mettez l’argent dans une petite machine près du chauffeur, qui compte les sous que vous entrez. Attention, si vous n’avez pas la somme exacte ($1.50 en période creuse ou $1.75 en heure de pointe), c’est tempi pour vous, car le chauffeur n’a pas de monnaie et la machine ne la rend pas… Un conseil : faites le plein de pièces de $0.25 et de billets de $1 !

L’itinéraire n’est pas affiché dans le bus, et il n’y a pas non plus de panneau lumineux indiquant le nom du prochain arrêt (pas plus qu’il n’y a de nom sur les arrêts eux-mêmes d’ailleurs…). Le chauffeur se contente d’annoncer à voix haute les arrêts principaux. Autrement dit, vous avez intérêt à connaître votre route ! Je met aussi un moment à comprendre comment demander l’arrêt puisqu’il n’y a pas de bouton à cet effet. Il faut en fait tirer sur un câble pendant contre les fenêtres sur le pourtour intérieur du bus… Et ben, je ne pensais pas que les TCL pouvaient me manquer à ce point ! (quoi que je ne sait pas ce qu’il en est des grèves ici…)

Le temps n’est pas trop mauvais (soleil et nuages), ce qui est bon signe pour moi dans cette ville connue pour recevoir 150 jours de pluie par an !

Je commence avec le Space Needle, tour panoramique qui offre une superbe vue sur la ville, les lacs et les montagnes (du moins quand il fait beau…).

Un aperçu en 360°:






Puis je fais un tour dans le Seattle Center, sorte de parc d’attraction et de musées utilisé en 1962 à l'occasion de la Century 21 Exposition.








Attirée par l’eau et le cri des mouettes, je descends vers le lac admirer la vue alors que les nuages se font plus rares.


Mine de rien, depuis que je suis arrivée aux Etats-Unis, c’est la première fois que je me retrouve dans un paysage non enneigé, avec un lac non gelé !

Sur le coup de 18h, je me rends à l’Université de Washington, pour le pot de bienvenue de la Conférence Annuelle Internationale d’Engineers Without Borders.

Le campus est connu pour être un des plus beaux du pays… Je comprends vite pourquoi !

Dans la salle de réception, je retrouve un partie de mon groupe d’EWB-Michigan Tech. On n’en revient pas de la qualité de l’accueil : superbe buffets garni de plats traiteur, petite fours, fromages divers (du vrai, pas du plastique !) , café et thé de qualité, vins et j’en passe. Ajoutez à cela les serveurs et vous comprendrez pourquoi ça me change tellement des Journées Nationales d’Ingénieurs Sans Frontières, où la totalité de l’accueil est assuré par les étudiants, à coup de sandwich et salade de riz à base d’ingrédients discount…

A mon retour chez Hassan sur le coup de 21h, ce dernier est en train de cuisiner des plats perses pour son diner du lendemain. Puis il me propose une mini sortie Avenue des Trolls, pour voir celui qui se cache sous le pont. La légende américaine dit qu’il y a un troll sous chaque pont, prêt à bondir sur les passant pour les dévorer… Charmant !

Il me conduit également au bord du Lake Union, dans le petit parc que j’avais zoomé depuis le Space Needle, où l’usine défrichée se confond avec le paysage naturel maintenant.

Couchée à 1h du matin, pour être levée à 7 le lendemain, ça promet d’être une semaine fatiguante…

Ca faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi ! Réveillée à 9h, je discute un moment avec Hassan, qui me prépare un café « à la presse française ». Il me demande si c’est très courant d’utiliser cet appareil en France, et comment on le nomme par conséquence, et je lui dit qu’honnêtement que je serais bien incapable de le traduire puisque je n’ai jamais vu personne s’en servir dans mon entourage… Si quelqu’un peut m’aider sur ce point…En tout cas, le café est excellent, ça me change de la « soupe » que j’ai pris l’habitude de boire dans le Michigan ! (j’apprendrais par la suite que Seattle est la capitale du café). Comme tout le monde, il me demande de quelle coin de France je viens, et je suis surpris de voir qu’il connaît Lyon, et qui plus est qu’il est au courant que c’est la deuxième plus grande ville de France. Jusqu’à présent, tout le monde avait fait une drôle de tête quand je prononçait le nom de ma ville et expliquait sa situation gégraphique (et je me demande bien pourquoi tous s’entête à me demander de quelle ville je viens s’ils ne connaissent que Paris !).

Hassan ayant un rendez-vous., je termine tranquillement mon petit dès et me prend une bonne douche.

A son retour, il a des cartes de la villes, un guide touristique et des horaires de bus à la main. Il me conseille de commencer par Seattle Center, dans le centre ville.

Je prends donc un bus pour m’y rendre. Premières constatations : pour acheter votre ticket, vous mettez l’argent dans une petite machine près du chauffeur, qui compte les sous que vous entrez. Attention, si vous n’avez pas la somme exacte ($1.50 en période creuse ou $1.75 en heure de pointe), c’est tempi pour vous, car le chauffeur n’a pas de monnaie et la machine ne la rend pas… Un conseil : faites le plein de pièces de $0.25 et de billets de $1 !

L’itinéraire n’est pas affiché dans le bus, et il n’y a pas non plus de panneau lumineux indiquant le nom du prochain arrêt (pas plus qu’il n’y a de nom sur les arrêts eux-mêmes d’ailleurs…). Le chauffeur se contente d’annoncer à voix haute les arrêts principaux. Autrement dit, vous avez intérêt à connaître votre route ! Je met aussi un moment à comprendre comment demander l’arrêt puisqu’il n’y a pas de bouton à cet effet. Il faut en fait tirer sur un câble pendant contre les fenêtres sur le pourtour intérieur du bus… Et ben, je ne pensais pas que les TCL pouvaient me manquer à ce point ! (quoi que je ne sait pas ce qu’il en est des grèves ici…)

Le temps n’est pas trop mauvais (soleil et nuages), ce qui est bon signe pour moi dans cette ville connue pour recevoir 150 jours de pluie par an !

Je commence avec le Space Needle, tour panoramique qui offre une superbe vue sur la ville, les lacs et les montagnes (du moins quand il fait beau…).

Puis je fais un tour dans le Seattle Center, sorte de parc d’attraction et de musées créé à l’occasion de la foire de

Attirée par l’eau et le cri des mouettes, je descend vers le lac admirer la vue alors que les nuages se font plus rares.

Mine de rien, depuis que je suis arrivée aux Etats-Unis, c’est la première fois que je me retrouve dans un paysage non enneigé, avec un lac non gelé !

Sur le coup de 18h, je me rends à l’Université de Washington, pour le pot de bienvenue de la Conférence Annuelle Internationale d’Engineers Without Borders.

Le campus est connu pour être un des plus beaux du pays… Je comprends vite pourquoi !






Dans la salle de réception, je retrouve un partie de mon groupe d’EWB-Michigan Tech. On n’en revient pas de la qualité de l’accueil : superbe buffets garni de plats traiteur, petite fours, fromages divers (du vrai, pas du plastique !) , café et thé de qualité, vins et j’en passe. Ajoutez à cela les serveurs et vous comprendrez pourquoi ça me change tellement des Journées Nationales d’Ingénieurs Sans Frontières, où la totalité de l’accueil est assuré par les étudiants, à coup de sandwich et salade de riz à base d’ingrédients discount…

A mon retour chez Hassan sur le coup de 21h, ce dernier est en train de cuisiner des plats perses pour son diner du lendemain. Puis il me propose une mini sortie Avenue des Trolls, pour voir celui qui se cache sous le pont. La légende américaine dit qu’il y a un troll sous chaque pont, prêt à bondir sur les passant pour les dévorer… Charmant !

Il me conduit également au bord du Lake Union, dans le petit parc que j’avais zoomé depuis le Space Needle, où l’usine défrichée se confond avec le paysage naturel maintenant.



Couchée à 1h du matin, pour être levée à 7 le lendemain, ça promet d’être une semaine fatiguante…

3 commentaires:

Aurélien a dit…

Que d'immeubles partout !
Mais quand même un peu de verdure au milieu de tout ça... pas vraiment étonnant avec seulement 60 jours sans pluie par an en moyenne, les végétaux n'ont pas de souci à se faire.
En fait Seattle c'est un peu comme Cherbourg !

Art of Almost a dit…

Moi j'aurais dit quel campus !
Ah mais pourquoi la Doua n'a-t-elle pas été construite au XVIIIe ou XIXe siècle, hein ?

Marie-Anne a dit…

j'ai pas trouve qu'il y avait autant d'immeubles que ca justement... Seattle me fait un peu penser a Brisbane en Australie: un centre ville avec qq gratte ciels, mais autour une ville construite de jolies villas individuelles, de l'eau et des arbres (en meme temps, le Washington est le seul etat des Etats Unis a posseder une rain forest comme dans le Queensland en Australie, dont la capitale est justement Brisbane).

quand il pleut et qu'on est en hiver-printemps, la ville est bien tristounette, les batiments grisatres et delabres, c'est pas top... mais des que le soleil revient, un petit tour au bord des lacs sous les arbres en fleurs, et on change de monde! :)

et enfin, ouaip, le campus de l'universite du washington est vraiment impressionnant... que ce soit au niveau des batiments ou des parcs (que de verdure!), c'est vraiment l'un des plus beaux des States (MIT fait pale figure a cote!)