Vendredi 24 : Dowtown and
Levee à 5h ce matin, c’est discrètement que je quitte l’appart de John pour aller prendre le BART. J’arrive à 6h à l’aéroport, et en 15 minutes je suis prête à embarquer : plus besoin de parler aux hautesses, il suffit de passer sa carte de crédit dans la borne qui vous donne votre carte d’embarquement, et sans bagage à enregistrer ça fait gagner beaucoup de temps !
Et c’est parti pour la traversée de
A oui, je n’avais pas expliqué le pourquoi du comment : ce weekend n’aurait pas lieu si le responsable des visa du labo n’avait pas eu la bonne idée de se planter dans le type de visa qu’il m’a donné et que je n’avais pas à me rendre au Mexique (i.e quitter les States) pour en obtenir un nouveau.
Me voilà donc au levé du soleil dans un avion de Virgin America (http://www.virginamerica.com/va/home.do), nouvelle compagnie aérienne ne possédant qu’un choix de vol très limité mais efficace et surtout peu cher (chose à ne pas sous estimer quand vous acheter votre billet deux semaines à l’avance…)
Je m’en sort avec un vol SF-SD direct a 120$ TTC, ce qui est une honte quand on sait qu’il veulent construire un TGV entre SF et SD, et que le seul aller SF-LA coutera 55$...
A part ça, malgré le jus de fruit ou le café servi à bord, il faut payer 2$ pour les ecouteurs et 7$ pour regarder un film. Vous me direz, quelle importance puisque le vol SF-SD ne dur qu’1h30, juste le temps de bouquiner mon guide bleu et le routard pour faire mon choix d’excursions.
Survolant la baie de SF,
Los Angeles (oui, c’est moche),
Et San Diego !
C’est impressionnant au premier abord : l’aéroport se trouve juste à côté du centre ville !
Ouaip, j’aurais mieux fait de marcher le long du quai, car je m’arrête 5min après puisque j’arrive déjà à l’office de tourisme.
Série de sculptures modernes pour habiller le quai et la vue sur la marina :
Rapide conseil au Visitor Center et changement de fringues pour passer du jean au short (c’est qu’il fait bien
les fameux trains Amtrak, connus pour leur (longue) route scénique le long de la côte, de SF a SD (je ne l'ai pas pris car il faut compter une quinzaine d'heures et plusieurs changements...):
L’originalité et la beauté de la ville réside en ses bâtiments rénovés et de styles variés : des bâtisses espagnoles aux tours en verre, en passant par les maisons victorienne, tout y est pour vous faire passer votre séjour la tête en l’air !
La banque aussi se met au goût de sa ville costale :
Ah ben si on ne le savait pas…
Horton Plaza, centre commercial à l’architecture délirante, toute en couleurs flashy et passerelles aériennes :
Classic Cars : quelques jolis model pour les amateurs (même si je suis plus fan d’archi que de bagnoles, il en faut pour tous les goût…)
A midi je retrouve Eliot, CouchSurfer que j’avais rencontré lors du weekend à Sequoia et Kings Canyon NP deux mois plus tôt. Après un léger repas, il m’emmène en haut d’un superbe hôtel pour admirer la vue sur le nouveau stade de Baseball :
et la presqu’il de Coronado, où se trouve une base navale, des villas luxueuses et un hotel grandiose (http://www.hoteldel.com/), accueillant les présidents et autres célébrités.
Devant retourner au boulot, il me dépose ensuite à Old Town (http://gothere.com/sandiego/oldtown.htm), où fût installée jadis la toute première mission espagnole Mission Basilica San Diego de Alcala (http://www.missionsandiego.com/), déplacée quelques temps plus tard par manque de ressources.
le grand hotel Hacienda (http://www.haciendahotel-oldtown.com/):
Petit tour a Heritage Park http://www.sdcounty.ca.gov/parks/heritage_park.html
Et les premières demeures de la ville, restaurées et aménagées en boutique et salon de thé pour se remémorer leur époque :
Old Town Market, reconstruction d’un bazar espagnol de l’époque :
Mise en scène pour El Dia de los Muertos, plus connu sous le nom de Halloween : (http://en.wikipedia.org/wiki/Day_of_the_Dead)
Et Old Town à proprement dite, qui pour changement de propriétaire remplace aujourd’hui le légendaire Bazaar del Mundo (http://www.bazaardelmundo.com/), et qui prend des airs de cité médiévale avec quelques centaines d’années de plus, avec ses bâtiments, boutiques et personnages de l’époque :
hier... (remarquer qu'au 18-19° siècle, San Diego n'était qu'un désert)
et aujourd'hui! (tous les arbres que l'on peut voir dans la ville de nos jour ne sont que le fruit de l'importation)
Un tour de la vieille ville ne serait complet sans le musée de
Couché du soleil sur l’eglise et l’hotel Hacienda :
Puis Eliot repasse me chercher pour nous conduire à Encinitas, village au nord de San Diego où nous devons retrouver Qing et Aswhin, deux autres membres du weekend rando, avec qui nous avons prévu de manger dans un excellent resto péruvien.
Samedi 25 : Frontière Mexicaine, et
Comme le veut le but de mon weekend, ce matin nous nous rendons à la frontière Mexicaine pour que je puisse faire refaire mon visa.
Comme Tijuana (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tijuana), la ville frontière, n’est pas des plus accueillantes (pour ne pas dire hautement déconseillée si on ne veut pas se faire dévaliser ou se retrouver avec des passagers clandestins à bord, quand ce n’est pas simplement se faire descendre…), et quitte à perdre du temps au « Mexique », Eliot me propose de rouler jusqu’à Rosarito,
Le long du mur bordant le No Man’s Land, qui empêche les milliers de mexicains tentant chaque jour de rejoindre le Golden State qu’est
L’idée de se rendre à Rosarito n’est pas des meilleures, car après avoir roulé une heure dans la « ville », se résumant à un boulevard principal, nous ne parvenons pas à trouver le magasin d’artisanat indiqué par le guide et nous retrouvons dans un bazar de déco où Eliot trouve le moyen d’acheter un énorme soleil en ferraille qui se trouve ne pas tenir dans sa voiture deux places…
Le temps qu’il négocie avec la vendeuse pour se le faire livrer (chose impossible bien sûr) et finalement s’accorder sur le fait qu’il viendra le chercher plus tard (à mon avis il s’est fait avoir), je prend quelques clichés de cette ville frontalière typique.
La pauvreté est tellement flagrante qu’elle tranche avec la richesse de San Diego, pourtant si proche…
Similarité tout de même, et exemple de la dualité américano-mexicaine (outre les deux langues), Halloween à la mexicaine :
Ou à l’américaine !
Voyant les minutes défiler, et l’aprem à la plage s’envoler, je propose à Eliot de Rentrer, car il nous faut encore repasser la frontière dans l’autre sens.
Heureusement que je n’ai pas attendu plus longtemps, car nous ne manquons pas de nous retrouver dans les bouchons frontaliers sous le soleil brûlant du Mexique…
Et dire que nous aurions pu simplement nous garer du côté américain et simplement marcher au poste de douane !
Prenant mon mal en patience, je découvre avec étonnement ce qu’est la frontière américano-mexicaine, que nous étudions en cours d’histoire-géo en terminale.
Malgré ce que je me rappelle du cours, c’est bien au-delà de ce que j’imaginais : alors que vous attendez entre 1 et 3h dans votre voiture, des dizaines de mexicains passent entre les véhicules, portant une ou deux atroces objets telles que nains de jardins, effigies de dieux étincelante, tablette de dessin Disney et autre masque pour Halloween, le tout en plastique et fabriqué à la chaîne je ne sais où.
Pire, des enfants faisant la manche et des mamans portant leur bébé sur le dos, le tout au beau milieu des gaz d’échappement, sous le soleil brûlant d’une journée entière, et sans chapeau bien sûr…
Certains la jouent plus maline avec carrément des chariots de boissons, glaces, fruits et autres churros (qu’encore une fois je ne toucherais pas de peur d’attraper la chtouille…)
C’est finalement à 15h30, après 1h de bouchons et encore 6$ de balancés pour un morceau de papier prouvant que je suis passée par là, que nous nous retrouvons enfin sur les routes de San Diego. Malgré la sensation de temps perdu, c’était tout de même intéressant et au-delà de toute attente de voir à quoi ressemble la frontière.
Ce n’est pas mécontents que nous arrivons enfin à plage de
En ce samedi 25 octobre, par une journée anormalement chaude pour l’époque, je nage pour la première fois en maillot dans les eaux à bien
Rien de tel qu’un couché de soleil sur la côte ouest américaine…
Petite douche rapide chez Eliot, avant de retourner à
Quelques costumes. Vous comprendrez que le but n’est plus de se déguiser en vampire ou loup garou, mais simplement une excuse pour se déguiser (l’américain moyen aimant se déguiser, cf les festival se San Francisco) en n’importe quoi, du moment que c’est assez court pour les filles…
Je suis cependant stupéfaite de voir que tous les déguisement ne sont autre que des costumes achetés tous faits dans le premier magasin spécialisé du coin. Tous ? non. Quelques irrésistibles artistes tiennent encore à prouver qu’il est possible de faire quelque chose de ses mains :
Mr Vampire, Miss Poker et Dame Champagne (qui malgré leurs efforts ne gagnerons ni le prix du plus effrayant, ni celui du plus original, ni même celui de la meilleure équipe…)
Dimanche 26 : Zoo, Balboa Park et Ocean Beach
Malgré le fait que je ne soit pas une fan des zoos, je décide ce matin de quand même visiter celui de San Diego, réputé pour être le plus grand et le plus beau du monde. http://www.sandiegozoo.org/
J’ai de la chance, Eliot étant membre, il possède un certains nombre d’avantage dont des entrées gratuite, cadeau qu’il me fait (l’entrée adulte est quand même de 34$, sans réduction étudiante bien sûr…)
J’avoue que le cadre est superbe :
Et le fond (protection et réintégration des espèces) pas mauvais :
Mais quand même, ça reste un zoo où les bêtes ne disposent pas d’un espace immense…
Quand ce n’est pas ridicule :
Malgré que les guides et locaux conseillent d’y passer la journée, Eliot et moi nous accordons sur le faite que 4h suffisent, et à 1h30 nous sortons sans avoir vu les tigres, kangourous et autres reptiles (le fait de voir le seul éléphant dans espace équivalent à l’ancien du parc de
C’est décidé, le zoo, c’est terminé pour moi ! j’accepte encore les parc safari tels que le Wild Animal Park de San Diego ( ) probablement équivalent de
Puis petit tour au milieu des jolies bâtisses construites pour la première Panama-California Exposition de 1924-15 à Balboa Park (http://www.balboapark.org/), parc considéré par les San Diegains comme le plus grand parc artificiel du pays (de même que les San Franciscains parlent de leur Golden Gate Park et les New Yorkais de leur Central Park). De toute façon, tout est toujours le plus grand et le plus beau ici !
Mais j’avoue que côté archi, Balboa Park n’a rien à envier aux deux autres !
Il me faudra cependant y revenir pour la partie permanente sur l’évolution de l’homme !
Surtout quand les surfeurs vous démontrent leur prouesses et le soleil prend des airs de Jupiter !
Je suis accueillie dans la grande et belle maison familiale par… le chant de Carla Bruni ! ne sachant pas qu’ils attendais une française, nos hôtes écoutaient un CD nommé « Paris », présentant quelques chanteurs français connus (faudra quand même qu’on me présente le producteur qui a réussi à rassembler Tryo et Carla Bruni sur un même CD !)
Discussion avec la mère sur
Repas terminé à 20h, nous somme invités à partir pour laisser le fils faire son « homework » (je ne me rappelle pas qu’on ait déjà mis nos invités dehors pour me permettre d’étudier à 18 ans, même plutôt le contraire, mais bon…).
Malgré que je sois crevée et que je coucherais bien à 21h, Eliot trouve qu’il est encore tôt et qu’on pourrait bien se faire un ciné. Au point où on en est pourquoi pas, on n’est pas tous les jours en weekend à San Diego !
Nous allons donc voir « Burn after Reading » (http://en.wikipedia.org/wiki/Burn_After_Reading) des frères Coen, encore une de leur production loufoque dont je ne comprend pas le but…
Lundi 27 : Retour à SF… mouvementé !
Alors que j’ai choisi de prendre mon avion retour ce matin car moins cher que le dimanche, et qu’il est sensé me permettre d’être au labo à midi, il se trouve être retardé plusieurs fois pour cause de brouillard à San Diego et San Francisco (je n’ai décidément pas de chance, après le report des bus pour Chicago et de l’avion de Seattle le semestre dernier…).
A midi justement, je peux enfin dire adieu à San Diego et sa baie :
Repasser au dessus de Chanel Island, à l’ouest de Santa Barbara :
des reliefs californiens :
et particularités San Franciscaines :
C’est donc avec plus de deux heures de retards qu’on atterri à SFO, l’aéroport de San Francisco.
Car une mauvaise journée ne fait jamais que commencer, j’attend le BART une bonne dizaine de minutes, m’apercevant qu’il en faut encore dix autre pour le transfert vers Berkeley habituellement instantané.
Tout cela serait trop facile si je n’avais pas à faire un autre « money order » pour payer le premier mois de loyer, et que je m’aperçois à l’ATM (distributeurs automatique) que je ne suis pas autorisée à retirer la somme désirée. Passage obligé à la poste, où je fais la queue derrière la dizaine de personnes qui me précèdent, et ratage de navette pour le labo à la seconde près. Je me retrouve 10 minutes plus tard dans celle suivant le plus long trajet, et arrive finalement dans mon bureau à 16h. Pas le temps de souffler et d’avertir Cindy que j’ai finalement mon nouveau visa, que Ling m’annonce que Nancy n’est pas contente du rapport que je lui ai envoyé avant de partir. Je suis crevée, je n’ai qu’un envie c’est de lire mes mails, retrouver mon appart et dormir, mais au lieu de ça je reste jusqu’à 19h30 à retaper mon rapport, sauvée par Salah qui m’appelle pour me dire que Véro est à l’appart et m’attend pour payer le loyer.
Je pédale le plus vite que je peux dans le noir, et arrivée à l’appart m’écroule sur mon lit, seul meuble restant après le déménagement de Salah ce weekend. Lui et Véro me rejoignent, on paye le loyer, reçoit le contrat (le vrai cette fois) et on se met d’accord sur les meubles dont on a besoin et qu’on espère trouver gratos sur CraigsList.
Je passe visiter le nouvel appart de Salah (à trois portes du ‘mien’), et m’en vais bien vite me coucher, claquée mais contente d’avoir deux bonnes choses de faites !
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