vendredi 17 octobre 2008

weekend 9-12 Octobre: SLO et EWB Workshops


Pour continuer la « lucky week », j’ai trouvé un « ride share » sur Craigslist pour me rendre à SLO.

Ok, je traduit.

Tout d’abord retour en arrière, la semaine précédente et le début de celle-ci.

Comme j’ai dû le mentionner précédemment, ce weekend ont lieu les « EWB Annual Regional Fall Workshops », en gros des conférences et ateliers Ingénieurs Sans Frontières, à San Luis Obispo (SLO ou San Luis pour les intimes) pour la région de la côte ouest.

Le problème étant que les américains ne sont pas des pros de trains, et que de toute façon le plus proche aéroport est San Francisco (ce qui m’avance bien), j’ai le choix entre deux compagnies de transport en commun pour m’y rendre :

1. Greyhound (http://www.greyhound.com/home/ , http://en.wikipedia.org/wiki/Greyhound_Lines), la célèbre compagnie de bus américains, et ma première idée depuis que je l’ai pris pour faire Houghton-Chicago en février dernier (13h de route pour une distance équivalenet à Paris-Marseille, 3h en TGV). Les heurs de route indiquée pour le trajet Oakland-San Luis Obispo, ajouté aux transferts et peu de confort, me refroidissent vite…

2. Amtrak (http://www.amtrak.com/servlet/ContentServer?pagename=Amtrak/HomePage , http://en.wikipedia.org/wiki/Amtrak), conseillé par un ami de Los Angeles. Et oui, comme vous pouvez le voir sur le site, il existe bien des trains passagers aux Etats-Unis! sauf que si vous essayer de faire Berkeley-San Luis Obispo, au pire un train vous amène à Oakland (10 minutes en vélo de Berkeley), suivi d’un bus jusqu’à SLO. Au mieux, à certaines heures, le train va jusqu’à San Jose, mais de là il faut encore prendre un bus jusqu’à SLO… le tout en 5h30 minimum selon le site, 9h selon les habitués, car les véhicules ne sont jamais à l’heure…

3. ce n’est pas une compagnie, mais John, membre EWB que j’ai rencontré dimanche dernier, me propose de rejoindre un autre membre à San Jose vendredi, d’où on partirait tous les trois en voiture. Pour ça il me faut prendre le BART jusqu’à Fremont (bout de la ligne), puis le Cal Train jusqu’à San Jose. Très simple, d’autant plus que je souhaite prendre mon jeudi pour profiter un peu de San Luis et passer un peu de temps avec mon hôte CouchSurfeuse.

Comme je ne souhaite pas passer mon weekend et le peu d’argent qu’il me reste sur mon compte dans les transports en communs, je décide de jeter un œil sur Craigslist (http://www.craigslist.org/about/sites), ce site américain ou vous pouvez trouver… de tout ! d’un logement à des soirées organisées, en passant par des jobs ou des « services » plus intimes… ce qui m’intéresse quand à moi sont les « ride share », ces gens qui ont des voitures, prévoient de se rendre quelque part et cherchent des gens pour leur tenir compagnie durant le trajet et partager les frais d’essence.

Je jette un œil au différents messages postés (il faut être très réactif, le messages ne restent en ligne qu’une semaine et 10 nouveaux arrivent en moyenne par jour). La plupart des gens que je contacte font San Francisco-Los Angeles, mais tous me disent qu’ils prendront la Highway 5, plus rapide que la 101 dont j’ai besoin puisqu’elle passe par SLO. Je décide donc de poster ma propre annonce, expliquant que je dois me rendre à SLO si possible jeudi. Je suis alors bien vite contactée par un gars qui se rend à Santa Monica, au nord de LA, mais aime profiter d’une autoroute plus tranquille passant par la campagne et la côte plutôt que la grosse Highway 5.

J’accepte donc la proposition (malgré les avertissements de mon coloc qui me dit qu’on ne sait jamais à qui on a à faire sur CraigsList, et que les « ride share » sont les rubriques dans lesquels le plus d’ « accidents » arrivent…)

Jeudi 9 : San Luis Obispo

Jeudi matin donc, avec un peu d’appréhension après ce que m’a dit Salah, je me rend donc au point de rendez-vous où mon « chauffeur » doit venir me chercher (je n’ai pas donné mon adresse, et était même sur le point de me munir d’un couteau…).

Tim, c’es son nom, se pointe à 10h tapante, et nous voilà partis pour SLO. Je suis tout de suite plus en confiance quand il me dit être avocat et se trouve avoir loué une chambre un couple d’amis français dont le garçon bossait au labo J. Au passage la dite chambre est maintenant libre et je lui dit que je pourrais potentiellement être intéressée si mes deux autres solutions s’avéraient échouer.

"On the Road Jack"... désolée, c'est juste que la musique me vientr à l'esprit alors que je regarde cette photo et lis le bouquin!

On papote on papote, on fait une halte à McDo à mi chemin (le « $1 menu », où vous avez le choix parmis plusieurs articles simples pour 1$, m’explique pourquoi il y a tant d’obèses au Etats-Unis : pour 2$, je menage un double cheese burger et un sunday, ce qui me cale amplement le bide…).

Puis on arrive finalement à SLO à 14h, temps remarquable étant donnée qu’on s’est arrêté, mais on n’a pas eu de trafic car Tim avait prévu l’heure et la route pour l’éviter.

Un petit aperçu sur la carte pour situer :

Et le site de la ville, un « petit bijoux de la côte ouest » comme ils l’appellent, la halte parfaite à mi chemin entre San Francisco et Los Angeles : http://www.visitslo.com/

Il me dépose devant le Visitor Center, je lui paie les 20$ d’essence, et on se dit bonne route. Rien de passionnant dans le Visitor Center, je me rend à la fameuse Mission dont les américains font toujours tout un plat car c’est à peu près le seul monument « historique » (18° siècle) qu’ils possèdent…

La source qui jadis alimentait la ville :

Et Mission San Luis Obispo de Tolosa, établie en 1772 (5° de Californie) et devant son nom à un évêque de Toulouse ( http://www.missionsanluisobispo.org/) :

Alors que je fait un tour du musée (quelques objets de l’époque entreposés sans grande explication), BJ m’appelle. Benjamin Jeffrey (je comprend vite pourquoi tout le monde l’appelle juste « BJ »), est un couchsurfer que j’avais contacté à l’origine pour m’héberger, puis simplement pour me faire visiter la ville après mon choix de rester avec une autre couchsurfeuse. Il me rejoint à la Mission, où nous faisons un tour dans les jardins en nous présentant...


... puis me montre la fameuse « Bubblegum Alley », où je ne manque pas de laisser mon chewing gum comme le font les gens depuis des générations (sauf que je déroge à la tradition en le faisant à la main au lieu de… la langue ! beurk…). Charmant ! et l’odeur n’est pas vraiment mieux !

Puis BJ m’emmène déguster une pâtisserie dans son café préféré.
De là, on se rend chez une de ses amie étudiante en art qui souhaite faire ses études à Paris et est très enthousiaste à l’idée de rencontrer un française. Un paquet de leurs potes arrivent, dont un parlant un excellent français et avec qui je parle un moment pour le plaisir des oreilles de l’étudiante en art J. Les colocs de BJ arrivent, avec qui nous allons faire un tour au Farmers Market, l’attraction N°1 de SLO.

Tous les jeudis soir, dans l’artère commerçante principale de la ville, vous pouvez faire votre marché de fruits et légumes frais, manger des ribs ou un burger sur les nombreux stand, faire du shopping dans les magasins restant ouverts plus tard, admirer les jongleurs et acrobates, vous enroler dans une des diverses associations présentes…ou même vous inscrire pour les élections. A ma grande surprise, nous croisons un stand pour la campagne de McCain, où BJ et ses colocs ne manquent pas de rappeler à l’odre un de leurs amis qu’ils voient signer sous le signe républicain…

De mon côté, j’ai ma petite photo avec l’ours qui a bercé ma jeunesse dans le vieux cartoon de prévention des feux de forêt !

ça fait bien rire BJ et ses colocs, qui du coup veulent la même ;)


Après ça, BJ et ses amis décident de se retrouver dans leur club préféré (et rare à accepter les moins de 21 ans, âge qu’ils sont peu à avoir atteint), et qui organise régulièrement de soirées de « Line Danse » (ce qu’on appelle plus communément « Country » en France).
J’accepte avec plaisir l’invitation, mais demande à passer d’abord chez Skyline, mon hôte, qui m’a dit ne pas souhaiter nous joindre pour rester étudier (« Skyline » étant le nom qu’elle a choisi lors de son immigration aux US depuis Hong Kong, du nom de sa voiture préférée…). Je reste une petite heure avec elle, essayant de la convaincre de nous joindre sans succès, et m’assurant que ça ne la dérange pas que je sorte avec d’autres personnes pour revenir dormir chez elle. Elle a l’air vraiment cool, et me jure que je peux rentrer aussi tard que je veux, la porte sera ouverte et le lit préparé (elle m’avait quand même proposé de venir me chercher à 3h du matin si j’avais décidé de prendre le train, qui a des horaires si pratiques… !).

La musique à font dans le truck du coloc, on se rend au club, ou j’ai droit à des félicitations de BJ et ses potes pour mon apprentissage ultra rapide des danses de la ouest coast (pas peu fière), et encore un « oh my god ! you have such a beautiful accent ! where are you from ? » de leurs amies (pas peu fière, seconde round !).

N’empêche, je reste un paquet de fois sur le banc à regarder comme ils connaissent tous chaque chorégraphie différente correspondant à une musique particulière. Je comprends quand BJ me dit qu’il vient ici régulièrement depuis 2 and et demi… et visiblement, il n’est pas le seul habitué, puisque la plupart sont en bottes de cowboy, jean et chapeau. Pour les filles, je remarque que le style est short ou jupe en jean ultra court, ceinture en cuir, bottes à talons bruyants et chemise à carreaux ou à défaut débardeur moulant. Je sais ce que comportera ma prochaine « shopping list » ! ;-)

J’ai aussi la chance de rencontrer Eric, un ami de BJ qui se trouve être membre d’EWB et organisateur du weekend, avec qui je passe un bon moment de la soirée à discuter projets et ateliers.

Sortis à 1h du matin, on se rend, comme un bon nombre d’autres étudiants, au Taco Bell, seul fast food ouvert jusqu’à 3h du mat. Malgré que tout le monde m’ai toujours déconseillé d’y aller, je m’y retrouver malgré moi à commander… ben un taco bien sûr ! pas top, mais ça rempli le ventre après une soirée à se défouler sur la piste. n’empêche je ne suis pas fière de moi : cookies au petit dès, burger à midi, pizza au diner et taco au souper…j’ai toujours dit que j’aimais m’approprier la culture du pays que je visite, mais à ce point, promis, c’est la dernière fois ! ;-)

Retour à 2 heures du matin chez Skyline, qui dort déjà… je me glisse rapidement dans le lit, un peu mal à l’aise de me sentir m’incruster à ce point…

Vendredi 10 : Beach, Beach and… Beach !

Réveillées à 10 heures du matin par son chat, Skyline et moi discutons de ce que nous allons faire de notre journée (encore une fois je m’assure qu’elle ne m’en veut pas, mais elle semble être une des personnes les plus cool et ouverte que j’ai jamais vues). Elle me propose de me conduire à la plus jolie plage du coin. On passe chercher BJ, qui n’a rien de prévu aujourd’hui, et nous rendons donc à Montana de Oro, qui comme son nom l’indique est un petit bijoux de falaises ocres se jetant dans l’océan pacifique, formant ça et là des grottes, arches et autres édifices naturelles intéressantes.







BJ et Skyline m’avouent qu’ils n’ont jamais vu l’océan aussi agité et le vent aussi froid. Malgré les vagues, on se lance dans la descente vers la plage (quelque peu glissante…) afin de rechercher de beaux cailloux ( !) et coquillages, ou d’explorer les grottes comme quand nous étions gamins.

Sur le chemin du retour, on aide un « potatoe bug » à retrouver son chemin (charmant insecte de bien 5cm de long, aveugle et vivant sous terre).

Après cette balade dans le vent frais, un bon chocolat chaud s’impose chez Skyline (préparé avec des tablettes de chocolat équitable, s’il vous plait), accompagné de quelques mets chinois.

BJ doit rentrer voir des amis, et Skyline me propose de rejoindre les siens pour tester le nouveau resto qui propose des tacos gratuits pour l’achat d’une consommation. Le coin n’est pas mal, et les tacos sont autres que ceux de Taco Bell ! ;-)

A 18h, Skyline et ses amis me déposent à l’université, où j’ai rendez vous pour m’inscrire aux ateliers EWB et rejoindre les autres membres pour une soirée de rencontre sur Avila Beach.

Autour du Bonfire, grillant des saucisses et des chamalow pour faire des « smores », ( http://en.wikipedia.org/wiki/Smores):

Je discute avec John et Roger, membres EWB du groupe professionnel de San Francisco, puis Eric, le pote de BJ, qui me présente à son groupe de San Luis, comprenant entre autres Louis, un Français jonglant entre France et Etats-Unis depuis qu’il est gamin. C’est marrant comme à chaque conférence EWB je vais tomber sur le(la) français(e) du groupe ! (cf Juliette que j’avais rencontré par hasard sur les 700 participants de la conférence de Seattle et avec qui je passe maintenant du temps à San Francisco J). Je fais aussi la connaissance d’un bon nombre d’ingénieurs, m’apercevant que la majorité des participants aux ateliers sont des professionnels et non des étudiants, comme c’est le cas en France.

Jesse et Eric, organisateurs du weekend, me reconduisent chez Skyline à 23h, après quoi je m’aperçois que j’ai de nouveau paumé mon portable…

Skyline fait la fête chez ses voisins (ici tous le monde entre et squatte chez tout le monde, et c’est « ping-pong beer party » presque tous les soirs !), et je reste un moment avec eux avant qu’on décide d’aller se coucher, car mine de rien, je dois être sur le campus à 7h le lendemain matin, et Skyline tient à m’y emmener en voiture.

Samedi 11 : EWB Workshops, Part 1

Levées à 6h30, Skyline et moi nous rendons sur la campus. Elle me dépose à 7h15 à l’entrée du hall de l’auditorium, où j’attaque un « light breakfast » (dixit le programme du weekend : http://www.ewbwestcoast.org/?page_id=20) composé de diverses pâtisseries, fruits frais, café et jus d’orange, pendant qu’elle se motive pour aller courrir…

Je choisi les ateliers auxquels je souhaite assister (Water Technologies et Solar Pannel), et rejoins John et Roger pour la première matinée de conférence.

Présentation de l’association, chiffres (12000 membres, 300 projets en cours, 75% de « croissance »…), démonstration de son utilité par des sponsors industriels, cours sur les précautions sanitaires à prendre lors d’un voyage, etc.

A la pause café, je vais faire un tour du côté de la nouvelle salle de spectacle, en forme de piano à queue vue u ciel voulu par l’architecte, m’explique Eric qui passe par là.



A la pause repas, je déjeune avec un membre souhaitant pratiquer le français qu’il a appris durant son année de lycée eu France. Puis nous allons faire un tour à la « Career Fair », où différentes entreprises sponsor de EWB et de l’évènement sont présentes pour faire leur promotion et embaucher. C’est très agréable de parler à des professionnels qui au mieux sont ou ont été également membre d’EWB, du moins soutiennent notre engagement et les valeurs de l’ONG. Je me retrouve avec quelques cartes de visites et des employeurs m’invitant à leur écrire, même si je ne pense pas postuler pour un boulot aux Etats-Unis avant au moins deux ans.

Ensuite je me rends à mon atelier sur les techniques d’extraction de l’eau. Après un cours sur les différents appareils utilisés pour creuser des puits, on a droit à une démonstration pratique, ce qui ne fait pas de mal après être resté assis si longtemps dans des salles glacialement climatisées alors qu’il fait si bon dehors…


A la fin de l’atelier, comme nous avons une heure de battement avant le repas et la soirée, et que je n’ai pas vraiment le temps de retourner chez Skyline (et ne peut de toutes façons pas l’appeler du fait de la perte de mon portable), je décide de monter sur la colline derrière le campus pour admirer le couché de soleil sur la ville et les volcans.
San Luis est en effet situé entre deux volcan, eux même appartenant à une chaîne de 7 volcans éteints sur la côte.


180° sur la ville et les collines:




zoom sur l'auditorium en forme de piano:




Le soleil se couchant, je retourne à l’auditorium pour un bon repas (malgré le manque de vin pour cause d’interdiction d’alcool sur le campus) et une soirée Swing.

Le club Swing de l’université nous fait un cours rapide de East Coast Swing (heureusement que j’ai pris dand le Michigan, car je ne vois pas ce dont on peut se rappeler après 20 minutes de « cours »…), puis le jazz band de l’école se met à jouer et le club de danse à faire des démonstrations.


Malgré quelques danses avec un des ingénieurs que j’ai rencontré, peu de gens savent danser, et la salle se vide bien vite, les gens se rendant dans les bars du centre ville pour se payer une bière… je reste cependant discuter avec un couple d’ingénieurs ayant passé une bonne partie de leur vie en tant que volontaires dans divers pays Africains, et ils me donnent un bon nombre de conseils pour bien préparer mon séjour au Cameroun.


Mon cavalier de danse me reconduit gentiment chez Skyline, qui m’a laissé un mot sur la porte me disant que les clefs sont chez les voisins, lesquels me disent qu’elle est partie « partying » en ville et qu’elle rentrera tard. Encore une fois super gênée de ne pas voir davantage mon hôte, je lui laisse un mot expliquant que j’irais à l’université à pieds le lendemain, et que j’espère passer un moment avec elle après la fin de mes conférences avant de repartir sur SF.

Dimanche 12 : EWB Workshops, Part 2

J’ai de la chance ce matin, je me lève à 7h avant que le réveil ne sonne, ce qui me permet de sortir discrètement de l’appart sans réveiller Skyline, qui a dû rentrer à point d’heure.

Je marche les deux miles qui me séparent du campus au levé du soleil, ce qui fait une agréable balade matinale.


Comme on peut le voir sur les photos, San Luis Obispo est une charmante petite ville, composée de jolies plages, relief montagneux, champs agricoles, petites maisons conquêtes et étudiants.



le stade:

les habituelles "fraternities" et "sororities":

les annonces d'évènements étudiants:


les écureuils:

De nouveau, on a droit à un super petit dèj avant les ateliers, les panneaux solaires pour moi. Encore une fois l’atelier se compose d’une partie théorique sur les différents composants, matériaux et types de panneaux solaires, puis d’une partir pratique où à l’aide d’un dessin de conception on doit monter le support, installer les panneaux et évaluer leur puissance.



Repas de midi à la lecture des posters des différents projets, puis clôture du weekend avec un mot sur l’utilité des groupes régionaux EWB, les atouts et faiblesses de l’association et les projets futur pour la rendre encore plus dynamique, attrayante, efficace et légitime.

A 14h les ateliers sont déclarés terminés, et alors qu’un bon nombre de participants sont déjà repartis vers LA, l’Oregon ou même Washington, John, Roger et moi préférons profiter de notre dernière après-midi ensoleillée à SLO. Direction Pismo Beach, la plage recommandée par le routard, mais aussi les gens du coin. On passe chez Skyline récupérer mon sac et lui demander si elle veut venir, mais une fois de plus elle doit rattraper ses cours et je me sens mal d’avoir passé 3 nuit chez elle sans plus de temps à partager…

Sur la route, petite pause au Madonna Inn, l’hôtel mondialement connu pour son kitch et mauvais goût (rose fuchsia et turquoise hawaiien principalement), et ses chambres (ou plutôt suites) toutes plus délirantes les unes que les autres. Bien sûr nous n’avons pas droit d’y accéder, mais un coup d’œil sur leur site vous permet de choisir une ambiance western, safari ou encore âge de pierre ! http://www.madonnainn.com/


A défaut, on se contentera d’un tour dans le resto, la boutique… et les toilettes, qui donnent déjà un bon aperçu du désastre…
du garage a vélo aux toilettes, tout est assorti!



juste un aperçu d'une des chambres, photo piquée sur internet...


Arrivée à Pismo Beach, où l’on se trempe les pieds dans une eau encore agréable, et construit des châteaux de sables comme les gosses.





Petit tour dans le village qui me rappelle ces zones balnéaires des côtes françaises avec ses petites boutiques et marchants de glaces, puis décollage à 18h car près de 4 heures de route nous attendent encore.



Arrivés vers 23h au BART de Frémont, je commence à m’endormir dans le train quand la conductrice nous invite à tous regarder pas la fenêtre : Angel Island, ce park naturel au milieu de la baie, est en feu. Le ciel noir est coloré de rideau rouge-orangé, et malgré que j’ai beaucoup entendu parlé des « wildfires » sévissant en été dans la région, c’est la première fois que j’en vois un en vrai et de si près…

De retour au labo le lundi matin, je m’empresse de « google » « Angel Island Fire » (ou « googeler » en Français, ce terme est devenu courant aux Etats-Unis, de même que vous entendrez maintenant « facebook it » ou « youtube it ») :
http://www.cnn.com/2008/US/10/13/angel.island.fire/index.html

Apparemment, les circonstances de l’incendie ne sont pas encore définies, mais les campeurs présents sur l’île semblent tous avoir été évacué sans soucis.

Du coup, je « youtube » la même chose, et effectivement un paquet d’amateurs ont déjà archivé leur vidéos, prises des 4 coins de la baie, y ajoutant leur sinistre expressions…
http://www.youtube.com/watch?v=5f5iEegGJdk

Un coup d’œil à mes mail du labo me montrera que durant mon absence, trois mails tirant le « drapeau rouge » ont été envoyés pour nous avertir d’une chaleur anormale pour la saison mais surtout de vents secs venant de la terre (à l’opposé des vents humides de l’océan), interdisant toute activités extérieure et recommandant la plus grande vigilance…

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