Samedi 28 février : Arrivée au Cameroun / Arrival in Cameroon

i was feeling like writing in french for the first day... sorry, too lazy to translate, but nothing special: i just arrived in Cameroon and everything is fine. next article in english :)


Ca y est, j’y suis !

Encore une fois levée au milieu de la nuit pour prendre mon avion au départ de Lyon, et après avoir transité à Paris et Douala, me voici arrivée à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Il est 22h.

Le vol :

Alors que Lyon-Yaoundé pourrait se faire en 5 heures, Air France trouve le moyen de me faire monter à Paris (1h15 de vol + 2h de transit), d’où je prends un avion pour Douala, la capitale économique du Cameroun où l’on s’arrête également 2h avant de reprendre vers Yaoundé. Résultat des courses, j’arrive à destination à 20h (au lieu de 19h pour cause de retard à l’embarquement à Paris…).

Mais avec de la lecture (je connais maintenant mon guide touristique par cœur), des films (j’en ai regardé deux, alors que je vais au ciné une fois tous les 6 mois…), un bon repas (si si, Air France sais faire la cuisine ! et ne met pas de glaçons dans les boissons, ça faisait longtemps ! J), et un brin de patience, tout se passe bien.

Peu de photos aériennes du fait des conditions brouillasseuses de Paris et nuageuses de Douala. A noter : je pars a 1°C de Paris, survol le massif central enneigé...

puis le désert saharien,

pour arriver dans la forêt tropicale du sud du Cameroun, à 30°C… (remarquez les feux de brousse…) .

Le trajet Aéroport - Yaoundé

Alors que j’ai passé le vol a m’instruire au sujet du pays et fait une liste de tous les contacts que j’avais pu récupérer à droite à gauche au cas où l’on m’ait oublié à l’aéroport, je suis agréablement surprise de voir un homme tenant un panneau avec mon nom et un badge lui permettant de m’attendre à la douane et non la sortie de la salle de récupération des bagages. Jean-Martin, agent de liaison de l’ONG ERA-Cameroun (http://www.aedev.org/era/) dont mon tuteur de stage local est le coordinateur, me conduit alors à Yaoundé. Sur les 25km qui séparent l’aéroport du centre ville, j’ai l’occasion de confirmer ce que j’ai appris jusqu’ici : pas de signalisation (et pas de rétros non plus), des taxi stationnés à droite avec clignotant à gauche, les dépassement et franchissage de carrefour « à la qui-mieux-mieux » comme me dit mon chauffeur, et bien sûr le légendaire klaxon qu’on utilise pour ne pas avoir à s’arrêter. Alors que je pose des questions sur le permis de conduire (qui bizarrement s’obtient de la même façon et aussi difficilement qu’en France), je sais déjà que je n’utiliserai pas le mien !

Soirée à Yaoundé

En un mot : animée ! à 21h, les étalages, échoppes, et autres bars qui bordent LA route attirent une population vive qui aime se retrouver dans les rues, boire de la bière (encore un pays qui n’est pas fait pour moi…) et… marchander.

De l’artère principale on passe aux ruelles cabossées que seuls les 4x4 peuvent emprunter, s’arrête chez mon tuteur qui visiblement est encore en réunion, et décide d’aller à l’hôtel qui m’a été réservé.

Aucune complication jusque là (à pars que je sens que ça ne va pas être évident de me procurer des récépissés de mes dépenses pour les remboursements…). Visiblement je vais rester à Kamthe Hotel (qui ne figure pas sur la liste de mon guide touristique mais a l’avantage d’être à 2 minutes de chez mon tuteur) jusqu’à mardi au moins, sachant que jeudi ou vendredi mon tuteur se rendra à Dschang, où je suis sensée loger et travailler (ne me demandez pas ce qui est prévu entre mardi et vendredi, car visiblement prévoir en avance ne fait pas parti des coutumes locales…). Mais compte tenu de l’accueil, sachant que mardi encore mon tuteur ne savais pas qui j’étais et pourquoi je venais, je ne vais pas me plaindre !

ma chambre d'hôtel:

et la vue sur le quartier: