La Formule Un et la villageoise, deux visages de l'Inde
lundi 31 octobre 2011
Pourquoi je suis fière de ne pas être allée voir le Grand Prix de F1...
La Formule Un et la villageoise, deux visages de l'Inde
jeudi 27 octobre 2011
Diwali n'a pas que des bons côtés...
Smog dims shine of India's festival of lights
NEW DELHI, Oct 25 (Reuters) - Bharat Prakash has stayed indoors on Diwali day for the past four years to avoid the smog that envelopes Indian cities during the festival, which celebrates the triumph of good over evil with fireworks and small oil-filled clay lamps.
C'est GEO qui le dit:
mardi 25 octobre 2011
Happy Diwali!
Aujourd'hui, c'est Diwali, ou "fête des lumières". C'est un peu l'équivalent de Noël chez nous, voire du nouvel an dans certaines régions. a journée est feriée, et les indiens n'hésitent pas à prendre la semaine complète pour retourner dans leur ville d'origine et passer l'évènement en famille.
Depuis plusieurs jours, les bâtiments se parent de guirlandes lumineuses, les maisons de bougies et de fleurs, les rues de pétards et feux d'artifices, les bureaux des confiseries (enfin ça, c'est pour ceux qui ont la chance de travailler avec des indiens, car à la chancellerie, on n'en a pas vu la couleur! :-(
En attendant que je puisse moi-même ajouter mes propres vidéos, voici un aperçu de la préparation des célébrités:
à propos des confiseries:
des fleurs:
des lumières:
Illuminations dans mon quartier:
et dans mon escalier, grâce aux nouveaux voisins (qui nous ont apporté de succulents biscuits au passage :)
Rooftop Party sur ma terrasse! on se retrouve entre amis pour allumer pétards et feux d'artifices, et comparer avec ceux du quartiers:
Je l'avais dis que les plantes allaient prendre feu!!! bon, avant que la toiture en bambou s'enflamme aussi, on va descendre finir les "crackers" dans la rue...
lundi 24 octobre 2011
Ramayana
Je profite de la délégation d'Alain Juppé en Inde, pour présenter le Ramayana, épique indien dont Diane de Selliers a dévoilé son édition à notre ministre la semaine dernière.
Après 10 ans de recherche de miniatures originales à travers le monde, voici illustrée et traduite en Français l'épopée du dieu Rama, à qui le méchant Ravana avait enlevé la bien aimée, et qui le tua au bout d'un périple à travers l'Inde et le Sri Lanka...
Mais je laisse la parole à Diane, qui saura vous raconter ça mieux que moi...
N'hésitez pas non plus à lire le communiqué de presse de l'ambassade à ce sujet:
http://ambafrance-in.org/spip.php?article7366
Cela dit, à 850€ les 7 volumes, je ne vous promets pas de le ramener en souvenir...
Il en faut peu pour être heureux!
Aujourd'hui j'ai réussi à tenir ma première (pseudo)conversation en Hindi avec un conducteur de rickshaw! ok ça peut paraitre minime comme petit plaisir, mais mine de rien, ça donne l'impression de se sentir un peu plus chez soi! :)
Allez on y crois, dans deux ans je serai bilingue! (...)
D'ailleurs, pour ceux qui se demandent à quoi ça ressemble:
dimanche 23 octobre 2011
Vive l'automne!!!
aujourd'hui est un grand jour, j'ai allumé le chauffe-eau de la salle de bain pour la première fois!!!
et oui, il commence à faire froid les matins et soirs, on supporte le jean, la veste et les chaussettes!
ça me fait penser qu'il faut que je m'équipe pour l'hiver, car 5°C sans chauffage, c'est tendu...
vendredi 14 octobre 2011
Anger rises in India over redrawn poverty line
By James Lamont in New Delhi
The poverty line estimates in India, traditionally worked out by calorie intake, are highly sensitive because as many as 400m Indians live on less than $2 a day. Those below the poverty line are entitled to subsidised food and other welfare payments.
But new benchmarks by the Planning Commission, submitted in an affidavit to the Supreme Court as part of new food security legislation, suggest that a person living on more than Rs32 ($0.64) a day in urban areas, like New Delhi and Mumbai, would no longer be classified as being below the poverty line. The threshold for rural areas would be Rs26 a day. By comparison, the World Bank’s poverty line is $1.25 a day.
India is now home to more poor people than the entire sub-Saharan Africa region. Two years ago, a government appointed commission estimated that one in three Indians live below the poverty line.
The commission’s estimate was higher than an earlier Planning Commission estimate of 28 per cent of the population. But Montek Singh Ahluwalia, the respected economist who is now the Planning Commission’s deputy chairman, has argued that up-to-date data will show that India has made considerable progress in reducing poverty levels.
The proposed new benchmarks have angered leaders across India's political spectrum. They have also opened India's two most respected government economists – Mr Singh and Mr Ahluwalia – up to criticism that they are out of touch with the poor in India, who are struggling with the highest inflation of any large emerging market .
Yashwant Sinha, a former finance minister and Bharatiya Janata party leader, lambasted poverty threshold estimates put forward by the Planning Commission as "laughable".
Mr Sinha derided the body's calculations as having exposed Mr Singh, who cuts an increasingly solitary figure in his cabinet after a year battling high profile scandals, as insensitive to what was “a matter of life and death” for many people and the cause of violence across India.
“Neither the prime minister nor the deputy chairman of the Planning Commission has any real idea of poverty. They rarely go to the villages and interact with the poor,” Mr Sinha said.
The benchmarks have also divided the Planning Commission itself. A senior member of the commission told the Financial Times that the poverty line figures should not have been included in the affidavit. He said the government had to do better on how it communicated economic policy to the country’s 1.2bn people. “I wouldn’t have put these numbers in,” he said. “You can’t [as an economic planner in India] get on your high horse of economic rationalism.”
Senior Congress party ministers have also raised objections. Jairam Ramesh, the minister for rural development and a close ally of Congress party president Sonia Gandhi, has written to Mr Ahluwalia asking him to consider alternative measurements and warning of possible confrontation.
A.K. Shivakumar, a member of the National Advisory Council chaired by Mrs Gandhi, said Rs32 a day went nowhere in India’s fast-growing cities where rents are high and food inflation in double digits.
Corruption, quand tu nous tiens
Inde: des personnalités dénoncent la corruption qui menace la croissance
mercredi 12 octobre 2011
West Bengal
Ce jeudi, c'est Dusshera, fête nationale Hindoue, et c'est un jour férié en Inde, alors on fait le pont, et on se sauve à l'autre bout du pays!
Direction Kolkata (ou anciennement Calcutta, capitale du pays à l'époque britannique), dans l'état du West Bengal, à l'est du pays.
Non pas que la destination fasse rêver (ville la plus densément peuplée d'Asie, grande pauvreté du fait de l'émigration des états pauvres et du Bangladesh voisin, problèmes d'assainissement et j'en passe). Mais il paraît que le meilleur moment pour visiter est justement Dusshera, ou Durga Puja (cule de la Déesse Durga) pour les locaux, quand toute la ville est en fête.
Durant toute l'année, les ateliers du quartier artisanal travaillent à la confection des pandals, ou temples construits spécialement pour accueillir une statue de Durga (et de sa famille en général). Il y en aurait environ 10 000 dans la ville, touts différents en termes de taille, matériaux, couleurs, style, etc.
Voici quelques exemple rencontrés au cours de notre marche nocturne entre minuit et 6h du matin...
il y en a une à qui ça va plaire: tout en crayons!
sur chaque place, une fête foraine avec tous les manèges et vendeurs de glaces qui vont bien! et on dit que Kolkata est pauvre???
hum... je crois qu'on optera pour le taxi au retour, car trouver le métro risque de s'avérer compliqué...
Rentré à 5h30 à l'hôtel, c'est à 7h que nous nous levons pour prendre le minibus qui nous emmène à Sundarbans National Park.
Sundarbans (Belles forêts en Hindi pour "sundar" et "bans"), à cheval entre l'Inde et le Bangladesh, n'est autre que la plus grande étendue de mangrove du monde, et accessoirement la plus grande réserve de tigres (du Bengal, vous vous en seriez douté), du monde: entre 200 et 300 selon les sources, bien que très peu de touristes ont la chance de les voir...
Paysages pris en cours de route:
Arrivée à l'entrée de la réserve avec notre petit groupe (2 copines/collègues françaises, 3 anglais d'origine indienne et leur 2 potes indiens de Bombay, 2 suisses-allemands).
Rien de tel qu'un bon lait de coco frais pour bien commencer la journée!
On embarque sur notre bateau, ELMAR, direction la Guest House.
Notre guide, Mowgli (ça annonce la couleur du séjour!)
Notre guest house, située sur une île sans électricité (qui ne servira qu'à garder nos affaires et prendre une douche car le reste du temps on sera sur l'eau, y compris pour dormir!)
un bon repas typiquement bengali, et c'est parti pour une expérience inoubliable!
Le village:
On apprécie le paysage verdoyant des champs de riz.
Notez le panneau solaire et la parabole:
toit végétal et les murs en terre et bouses de vache pour garder la fraicheur... on en a des choses à apprendre d'eux en termes d'écologie et développement durable!
Les occupations quotidiennes:
Les enfants qui nous suivent, intrigués et souriants:
Le mode de transport local (autant pour la marchandise que pour les gens):
customizé à souhait:
et avec le petit abri qui va bien:
à la découverte de la mangrove en barque:
je vous épargne les bruitages à chaque pas ...
hum... il parait que les bains de boue, c'est bon pour la peau!
étranges nuages...
et c'est parti pour une croisière sur les innombrables canaux ou bras du Gange!
bateau de croisière typiquement bengali:
ou bateau pirate bangladi, confisqué pour pêche interdite:
La flore:
La faune:
zoomez bien, au bas de la trace faite par le crocodile pour rejoindre l'eau, on distingue son corps flotter...
et si vous avez une bonne vue, sur celle-ci vous pouvez voir ses yeux globuleux dépasser de l'eau!
à défaut de voir les fameux tigres du Bengal, on se contentera de la statue, destinée à protéger la population contre leurs attaques (d'ailleurs, on a entendu des coups de feu de l'autre côté du fleuve, preuve que le village voisin en a vu...)
Pour ceux qui seraient frustrés ou ne croiraient pas à l'existence des tigres dans ce parc, je les invite à se consoler ici: Sundarbans en images
Celui-ci n'avait pas l'air bien sauvage... en témoigne son gros bidou!
tellement habitué aux humains qu'il en a pris leurs habitudes: contempler le coucher de soleil...
La croisière est (presque) finie, retour à la civilisation...
Temple hindou
ou église catholique
C'est ici qu'on descend!
Au final, parties pour 2 jours dans le parc et 2 jours à Kolkata, on se sentait tellement bien dans la nature avec notre petit groupe de copains, qu'on a décidé d'y passer les 4 jours!
Reste une après-midi à tuer à Kolkata, avant de prendre l'avion.
Ne nous voyant pas dans le brouhaha de la ville après ces 4 jours de sérénité, nous optons pour la visite de temples Jaïns (religion dérivée du Bouddhisme).
Il faut aimer le kitsch! (Lucile, c'est pour toi: entre ça et les églises allemande, qui détient la palme selon toi?)
Sur le chemin du retour, en cherchant un taxi dans les rues de Kolkata, on observe le démontage des fameux pandals, qu'il aura fallu un an à construire... (les statues de Durga quant à elles, après avoir été visitées par toute la population, son immergées dans le fleuve, et connaissant leur nombre, je n'ose pas imaginer ce qui traine dans les profondeurs!)
Kolkata un dimanche soir... mais où sont la foule, la pollution, la pauvreté qu'on m'avaient citées???